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State‐Society Relations in the Making of Canadian Immigration Policy during the Mulroney Era *
Author(s) -
Veugelers John W. P.
Publication year - 2000
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.2000.tb00588.x
Subject(s) - immigration , political science , humanities , immigration policy , sociology , law , art
Des conceptions différentes de l'unité des fractions de classe sont à la base d'importantes divergences théoriques dans la sociologie de l'État. Ces conceptions sont examinées ici en fonction du rema‐niement de la politique fédérale des taux d'immigration sous le gouvernement conservateur du premier ministre Brian Mulroney. Fondée sur des documents, des entrevues et des déclarations publi‐ques, cette étude montre que, pour les syndicats aussi bien que pour les représentants du secteur privé, la politique des niveaux d'immigration était un sujet de peu d'importance sur lequel l'opinion était divisée pendant les années quatre‐vingt. Par conséquent, le poids de la sociétéétait faible lorsque des bureaucrates et des politiciens du gouvernement fédéral ont décidé de rompre le lien qui, depuis les années quarante, avait associé l'iinmigration au chômage. Competing theories in the sociology of the state turn on different assumptions about the unity of class fractions. This study examines these assumptions in light of changes in immigration levels management under the Progressive Conservative government of Brian Mulroney. Documents, interviews and public statements show immigration levels management was a subject of dissent and some disinterest among economic elites as well as organized labour during the 1980s. Federal bureaucrats and politicians therefore enjoyed a large margin of autonomy in disassociating the cycles of immigration and domestic unemployment.