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The Third Rome and The End of History: Notes on Russia's Second Communist Revolution *
Author(s) -
Brym Robert J.
Publication year - 1996
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1996.tb00954.x
Subject(s) - humanities , political science , communism , ethnology , politics , sociology , art , law
L'auteur met en lumière les récentes analyses avancées par les cher‐cheurs occidentaux concernant la situation économique et politique de la Russie contemporaine et en critique les fondements. Il fait ressor‐tir les faiblesses de la théorie voulant que le totalitarisme russe soit inevitable (analyse dite «de la Troisieme Rome») et de celle qui af‐firme l'existence d'une tendance inébranlable vers le libéralisme et la démocratic à l'occidentale (analyse dite «de la fin de l'histoire»). En fait, les deux analyses confondent intervalle historique et continuité culturelle, car elles ne tiennent pas compte d'une structure sociale qui permet d'expliquer à la fois la continuité et la discontinuité culturelle. En revanche, l'auteur avance qu'une analyse de la structure sociale en Russie, surtout celle de la classe dirigeante, peut aider a nous éclairer sur les récentes tourmentes du monde politique russe. Cette classe dirigeante est maintenant composée en grande partie d'éléments criminels et d'anciens membres du Parti communiste: l'invmutabilité du personnel dirigeant et l'immobilisme des structures de contrôle étatique expliquent l'échec des tentatives de réforme. This paper reviews and criticizes recent Western interpretations of Russian economic and political development. Basing his claims on a variety of data sources, the author finds fault with theories that posit the inevitability of Russian totalitarianism (“Third Rome” arguments) and with those that posit the inevitable growth of liberalism and democracy in Russia (“End of History” arguments). Both approaches mistake historical interludes for cultural continuity; both fail to analyse the social‐structural context that helps to account for both cultural continuity and discontinuity. In contrast, it is suggested that analyses of Russian social structure—especially the structure of its ruling class—can help clarify the twists and turns of recent Russian politics. Specifically, the Russian ruling class is now dominated by people recruited from organized crime circles and the old Communist Party: continuity of both personnel and structures of domination helps to explain why reform has been subverted.

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