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Retaining State Hegemony in Canada in the 1990s: Government Response to an Agricultural Disaster *
Author(s) -
Fullerton Robin C.
Publication year - 1995
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1995.tb00834.x
Subject(s) - demise , political science , hegemony , humanities , social movement , state (computer science) , philosophy , law , politics , mathematics , algorithm
De nos jours, les analyses des mouvements sociaux au Canada portent surtout sur les moyens employés à l'intérieur des mouvements pour remettre en cause les pratiques hégémoniques de l'État dans le but de modifier les rapports de force. Par conséquent, on n'a pas accordé beaucoup d'attention aux moyens mis en œeuvre par l'État pour contenir ces mouvements et les canaliser dans des directions qui déterminent en grande partie les orientations qu'ils adoptent et, en dernière instance, leur réussite ou leur disparition. Dans cette communication, l'auteure examine un type d'intervention préventive de l'État à l'égard de groupes qui pourraient devenir de veritables mouvements sociaux, intervention qui consiste à les intégrer en en faisant à toutes fins utiles de simples groupes d'inte‐rêts. Elle illustre son propos en présentant un cas dans l'Île‐du‐Prince‐Édouard, où l'État a réussi à empêcher un mouvement social potentiel de prendre forme. Current analyses of social movements in Canada focus primarily on the internal methods by which state hegemonic practices are challenged in an attempt to transform the relations of power. As a result, little attention is given to the methods by which the state increasingly constrains and channels social movements into particular directions that are crucial to the direction and ultimate success, or demise, of social movements. This paper looks at one way in which the state now intervenes to pre‐empt antagonistic groups that have the potential to become full social movements, by co‐opting them into little more than interest groups. Specifically, this paper attempts to show how the state successfully prevented a potential social movement on Prince Edward Island from reaching fruition.