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“Government Can Do Whatever It Wants”: Moral Regulation in Ralph Klein's Alberta*
Author(s) -
Denis Claude
Publication year - 1995
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1995.tb00777.x
Subject(s) - political science , humanities , state (computer science) , sociology , philosophy , computer science , algorithm
Cet article offre une analyse des pratiques étatiques du gouvernement Klein en Alberta en vue de contribuer à la compréhension de la place de l'État dans le contexte actuel de mondialisation de l'économie. Le gouvernement Klein est d'abord situé au sein du projet politico‐culturel de la nouvelle droite, puis le concept de «régulation morale» est introduit comme principe d'interprétation de la pratique gouverne‐mentale. La restructuration des secteurs de la santé, de l'éducation et des services sociaux est ensuite analysée, de même que l'intérêt que porte le gouvernement Klein aux enjeux de «la loi et l'ordre» ainsi que ceux des droits de la personne. L'article prétend que, en Alberta comme ailleurs> alors même que sa pratique est profondément restructurée, l'État demeure le partenaire irremplaçable du capital. The state practices of Alberta's Klein government are analysed with respect to the issue of whether the state becomes powerless in the current wave of capitalist globalization. The Klein government is first situated within the political/cultural project of the new right, and the concept of “moral regulation” is introduced to make sense of the government's overall practice. The restructuration of education, health care and social services in the province is then analysed, along with the government's interest in law and order, and human rights issues. It is claimed that, in Alberta as elsewhere, while the state is undergoing a deep restructuring, it retains its importance as capital's irreplaceable partner.