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The centrality of scientists and the translation of interests in the U.S. acid rain controversy
Author(s) -
Zehr Stephen C.
Publication year - 1994
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1994.tb00952.x
Subject(s) - humanities , political science , ethnology , philosophy , sociology
Les études societies traitant les controverses et problèmes de l'environnement concentrent davantage leur attention sur les activités d'entrepreneur des hommes de science. Cet exposé sur le problème de la pluie acide aux États‐Unis analyse des activités ‘réclamatrices’ et de ‘traduction’ des premiers chercheurs‐universitaires concernant la pluie acide. Il explique aussi comment ceci permit aux hommes de science et chercheurs scientifiques de se situer au coeur de la controverse. L'article se concentre sur plusieurs points de la controverse concernant les pluies acides aux États‐Unis: la compréhension au cours des années 70 que les pluies acides étaient un problème scientifique et aussi un problème d'environnement, la création du National Atmospheric Deposition Program et le National Acid Precipitation Assessment Program , et la construction des limites entre la science de la pluie acide et la vie politique. La position centrale de la recherche scientifique dans la controverse américaine sur les pluies acides sera ensuite comparée avec le rôle de la science dans le contexte canadien. Bien que la recherche scientifique soit placée au coeur dans les deux contextes, la politique en matière de la recherche scientifique concernant les pluies acides a étéélaborée par des institutions différentes, et pour des buts et des intérêts tout aussi différents. Social studies of environmental problems and controversies are focusing more attention on the entrepreneurial activities of scientists. This case study of the U.S. acid rain problem analyses the ‘claimsmaking’ and ‘translation’ activities of early, university‐affiliated, acid rain scientists and how they enabled scientists and scientific research to be situated in a central position in the controversy. The paper focuses on several areas of the U.S. acid rain controversy: the construction of acid rain as a scientific and environmental problem in the 1970s, the formation of the National Atmospheric Deposition Program and the National Acid Precipitation Assessment Program, and the construction of boundaries between acid rain science and politics. The centrality of science in the U.S. acid rain controversy is then compared with the role of science in the Canadian context. Even though science was centrally placed in each context, acid rain science policies were shaped by different institutional actors and for different goals and interests.