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Inequality in landed wealth in nineteenth‐century Ontario: structure and access
Author(s) -
DARROCH GORDON,
SOLTOW LEE
Publication year - 1992
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1992.tb02434.x
Subject(s) - political science , humanities , geography , art
Malgré l'importance de la question pour l'interprétation de l'histoire de l'Ontario, on sait peu de choses sur l'accès à la propriété foncière au Canada au 19 e siècle. Grêce à un échantillon de données manuscrites du recensement de 1871, le régime foncier ontarien de l'époque a pu être analysé. Vues en ‘coupe,’ les données semblent indiquer de profondes différences entre classes sociales. Cependant, quand on les regroupe par classe d'âge, on constate un niveau très élevé d'accès h la propriété des terres. En effet, à l'âge de 50 ans, plus de 85 pour cent des agriculteurs adultes étaient propriétaires de leurs terres. Il en va de même pour les inégalités quant à la taille de propriétés. Les auteurs concluent qu'on peut dire en général que les structures de classe se sont reproduites malgré ce processus plutôt fluide d'accession à la propriété foncière au cours du cycle de vie des individus. Pour eux, la combinaison de ces deux phénomènes signifie que le régime foncier n'a pas connu de véritable ‘crise’ comme l'ont affirmé certains chercheurs. We know very little about access to land in 19th‐century Canada, despite the question's importance to interpretations of Ontario's past. A provincial sample of census manuscript data allows analysis of landholding patterns in Ontario in 1871. In cross‐section there appears to be a deep class division. But age patterns reveal very considerable access to land. By age 50, over 85 per cent of adult farmers were owners. Many non‐farmers owned or rented land. Among the few women heads of households, surprising numbers were owners. Similar patterns characterize the size inequality of landholding. In general, fluid processes of life‐cycle land acquisition reproduced stable structures of inequality. The combination implies no true ‘crisis’ of the landed social formation as others have argued.