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The schizophrenic character of Canadian political economy
Author(s) -
Laxer Gordon
Publication year - 1989
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1989.tb00417.x
Subject(s) - humanities , political science , ethnology , philosophy , sociology
J'explore dans cet article le caractère Schizophrène de l'économie politique au Canada: le même vocabulaire marxiste est utilisé par deux traditions bien distinctes, qui toutes deux se logent à l'enseigne de ‘l’économie politique'. D'un côté on trouve des historien(ne)s idiographiques, des nationalistes qui insistent sur la position dépendante du Canada dans l'économie mondiale et qui postulent que l'histoire canadienne est principalement produite hors du pays. L'autre camp regroupe les internationalistes, des théoricien(ne)s nomothétiques qui s'intéressent à des questions bien différentes: l'ordre social et la révolution. Bien que ces dernier(e)s admettent que le Canada fait partie d'un ordre capitaliste international, ils/elles postulent que la classe capitaliste canadienne est en grande partie indigene, comme c'est le cas d'autres pays capitalistes avancés. Les deux perspectives ont tendance àêtre grevées d'idéologie et souffrent d'extrémisme épistémologique et méthodologique. Ce qui produit un dialogue de sourds. Je conclus en suggérant des pistes qui devraient permettre à chaque perspective de se renouveler et d'ouvrir des avenues prometteuses. This paper explores the schizophrenic character of Canadian political economy. Use of the same Marxist vocabulary cannot hide the existence of two very different perspectives under the rubric ‘political economy.’ On one side are nationalist idiographic historians who focus on Canada's dependent position in the world economy and assume that Canadian history is largely made outside of Canada. On the other side are nomothetic ‘internationalist’ theorists who address entirely different issues ‐ those of social order and revolution. While the latter assume that Canada is part of an international capitalist order, they assume the Canadian business class is largely indigenous, as in other advanced capitalist countries. Both perspectives tend to be ideologically charged and engage in epistemological and methodological extremism. The result is a dialogue of the deaf. The paper concludes by suggesting ways by which each perspective can renew itself and lead in more fruitful directions.

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