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The problem of order as a problem of science: why do things sometimes simmer down?
Author(s) -
FALLDING HAROLD
Publication year - 1977
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.1977.tb00342.x
Subject(s) - humanities , political science , philosophy
Pour résoudre le problème d'ordre social d'Hobbes, il appert nécessaire de la traduire en un équivalent scientifique; ce qui fait surgir deux éléments distincts. Le premier se rapporte à la genèse de la coopération spontanée; le second élément à la protection de coopération par un gouvernement. L'auteur suggère qu'Hobbes a fortement négligé les aspects relatifs à la coopération spontanée ne requérant pas d'aide gouvernementale, mais qu'il avait raison de croire que la stabilitéà long terme et la productivité le requièrent. Il importe donc de souligner la négligence d'Hobbes envers les aspects de la dépendance mutuelle et de l'état de communauté Créés lorsque des individus se consacrent à une lutte commune. Le présent article propose donc que les états de conflit de compétition et de négociation par lesquels les intérêts individuels sont habituellement poursuivis, n'entraînent pas nécessairement l'affrontement de chacun contre tous. Ces états constituent un tout unifié avec les normes et les lois en vigueur en ce que ces dernieres peuvent être considérées comme leur propre produit, lorsqu'ils sont amortis par la communauté. Finallement l'article illustre le type d'évidence requis pour la vérification des deux éléments du problème de l'ordre social. Hobbes's problem of order must be translated into a scientific equivalent to be resolved. It then yields two distinct questions. The first concerns the genesis of spontaneous cooperation, the second the protection of cooperation through government. It is suggested that Hobbes overlooked a great deal that bears on the possibilities for spontaneous cooperation without government, but was right in thinking that long‐term stability and productiveness require government. Critically, Hobbes neglected dependency and the community created when dependents align in a common struggle. The paper proposes that the conflict, competition, and bargaining by which individual interests are pursued need not entail a war of each with all. They may make a seamless web with norms and legislation, in that norms and legislation are the outcome of them when they are cushioned by community. The kinds of evidence needed to test the two parts of the problem of order in its scientific form are illustrated.