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Weather‐vane federalism: Reconsidering federal social policy leadership
Author(s) -
Kershaw Paul
Publication year - 2006
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.2006.tb01979.x
Subject(s) - accountability , political science , public administration , leverage (statistics) , politics , normative , law , computer science , machine learning
This article advances analytic and normative debates about intergovernmental hierarchy in Canada. It explores interaction between traditional federal spending and other tools, including structuring investments, accountability, and expertise, with which Ottawa is reasserting leadership over program development in areas such as child care. The author finds that federal spending power remains strong enough to entice provincial and territorial ( pt ) governments to the negotiation table and give Ottawa leverage over pt priorities. This strength persists even when structuring investments are insufficient to achieve notable innovation. However, federal leverage is vulnerable to significant shifts in direction once transfers are subject to the political winds in provinces and territories. This weather‐vane leadership pattern is rooted in intergovernmental accountability practices, which now insist that senior governments report only to citizens, not to one another. Current reporting practices leave citizens poorly positioned to access the data or expertise necessary to audit pt use of federal transfers. Thus, as normative debates about intergovernmen‐talism renew with the election of a federal Conservative government that campaigned to address the fiscal imbalance, decision‐makers should be mindful that Ottawa's ongoing strength to direct pt priorities is unmatched by effective accountability measures. Sommaire: Cet article fait progresser les débats analytiques et normatifs au sujet de la hiérarchie intergouvernementale au Canada. Il étudie l'interaction entre les dépenses fédérales traditionnelles et d'autres outils, tels que les investissements dans la structuration, l'obligation redditionnelle et l'expertise, grâce auxquels Ottawa réaffirme son leadership sur l'élaboration de programmes dans des domaines comme les services de garde des enfants. L'auteur estime que le pouvoir d'application des ressources du fédéral demeure assez fort pour inciter les gouvernements provinciaux et territoriaux ( pt ) à venir à la table de négociation et pour donner à Ottawa une influence sur les priorités des pt . Cette force persiste même lorsque les investissements de structuration sont insuffisants pour parvenir à une innovation notoire. Cependant, l'influence fédérale est exposée à d'importants changements de direction une fois que les transferts sont assujettis aux influences politiques dans les provinces et les territoires. Ce modèle de direction girouette est enraciné dans des méthodes de reddition de comptes intergouvernementales, qui insistent maintenant pour que les gouvernements ne fassent des comptes rendus qu'aux citoyens et non entre eux. Les pratiques actuelles en matière de reddition font que les citoyens sont en mauvaise posture pour avoir accès aux données ou à l'expertise nécessaire pour vérifier l'usage des transferts fédéraux par les pt . Ainsi, alors que les débats normatifs au sujet de l'intergouvernementalisme reprennent avec l'élection d'un gouvernement fédéral conservateur qui a fait campagne pour redresser le déséquilibre fiscal, les décisionnaires devraient prendre conscience que les efforts soutenus d'Ottawa pour diriger les priorités des pt ne sont pas assortis de mesures efficaces en matière de reddition de comptes.

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