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Port reform: international perspectives and the Canadian model
Author(s) -
Ircha Michael C.
Publication year - 1999
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1999.tb01550.x
Subject(s) - corporatization , port (circuit theory) , parliament , political science , house of commons , public administration , commons , government (linguistics) , politics , engineering , law , electrical engineering , linguistics , philosophy
Global port reform has followed the dictates of neoliberal economics seeking less government involvement in public ports. Although Canadian port reform reflects a shift to the neoliberal right, its slower pace contrasts with the more rapid shift to port corporatization and privatization found in New Zealand and Britain. Despite the vast majority of Canada's international trade being shipped by surface modes to the United States, Canada's major commercial ports do play a vital role in supporting the transportation of goods by sea. Canada's major ports were restructured in 1983 by the Canada Ports Corporation Act. Over time, bureaucratic interference, ministerial directives, and growing domestic and competitive forces created the need for further port reform. A Transport Canada internal review was initiated in 1993 and supplemented with country‐wide hearings by the parliamentary standing committee on transport in 1995. The minister issued a white paper, the National Ports Policy in December 1995, followed by the introduction in Parliament of the Canada Marine Act in June 1996. After having been twice adopted by the House of Commons (before and after the 1997 federal election), the act was proclaimed in June 1998. This paper considers Canada's port reform process with measures taken elsewhere, particularly in Australia, New Zealand and Britain, and evaluates its effectiveness in making major commercial ports more flexible, adaptable and competitive. Sommaire: La réforme des ports dans le monde s'est déroulée dans un cadre néolibéral qui visait à réduire la participation gouvernementale dans les ports publics. Si la réforme portuaire au Canada reflète un glissement vers la droite néo‐libérale, son rythme est plus lent que celui de la privatisation et de la commercialisation des ports en Nouvelle‐Zélande et en Grande‐Bretagne. Les grands ports commerciaux du Canada jouent un rôle essentiel en permettant le transport maritime des marchan‐dises, msme si la très grande majorité du commerce international du pays fait appel aux transports de surface en provenance ou à destination des États‐Unis. Les principaux ports du Canada ont fait l'objet d'une restructuration en 1983 dans le cadre de la Loi sur la Société canadienne des ports . Au fil des années, il est devenu nécessaire d'effectuer une réforme portuatre supplémentaire, vu l'ingérence bureaucratique, les directives ministérielles et la montée de forces concurrentielles et nationales. Une revue interne chez Tranports Canada, amorcée en 1993, a été complétée par des audiences organisées en 1995 à travers le pays par le Comité parlementaire permanent des transports. Le ministre a publié en décembre 1995 un Livre Blanc intitulé Politique portuaire nationale , suivien juin 1996 par la présentation au parlement de la Lot maritime du Canada . Adoptée à deux reprises par la Chambre des communes (avant et après les élections fédérales de 1997), la Loi fut proclamée en juin 1998. Le présent article examine le processus de réforme portuaire au Canada en le comparant am mesures prises ailleurs, particulièrement en Australie, en Nouvelle‐Zélande et en Grande‐Bretagne, on y examine également dans quelle mesure ce processus rend plus souples, plus adaptables et plus concurrentiels les grands ports commerciaw.