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Politics, politicians, and public servants in non‐partisan local governments
Author(s) -
Siegel David
Publication year - 1994
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1994.tb00845.x
Subject(s) - politics , political science , government (linguistics) , public administration , power (physics) , democracy , public relations , local government , action (physics) , law , philosophy , linguistics , physics , quantum mechanics
One of the major characteristics of the increasing complexity of government in the 1990s is the heightened power of public servants. This phenomenon has been well documented at the federal and provincial levels. The smaller size of local governments has meant that this trend has been slower to develop there, but it seems clear that it is emerging as an issue at this level of government as well. The increasing power of public servants challenges the traditional, simple paradigm of the role of politicians and public servants, simply expressed as “politicians on top, experts on tap.” This paradigm is breaking down in a number of ways as decision‐making processes become more complex. This means that this once‐clear statement of “politicians on top, experts on tap” needs to be replaced by a more complex understanding of the relationship between politicians and staff. Power is now shared by politicians and staff, but the tricky part of the sharing is that democratic principles require that elected politicians must maintain a predominant position. Any revised paradigm must recognize both the sharing of power, and the fact that the sharing cannot be equal. This paper will borrow a framework commonly used to examine the power of public servants in the federal and provincial governments and apply it to local government. As the article will indicate, many of the principles are similar, but there are some important variations. This revised paradigm provides a practical guide for action for both councillors and staff in their dealings with one another. Sommaire: L'augmentation du pouvoir des fonctionnaires constitue l'une des principales caractéristiques de la complexité croissante du gouvernement dans les années 1990. Les preuves de ce phénomèe sont nombreuses aux paliers fédéral et provincial. Étant donné la taille plus réduite des gouvernements locaux, cette tendance s'y développe plus lentement, mais elle commence 1à aussi à susciter des préoccupations Ce phénomène remet en question le paradigme traditionnel sur le rôle des élus et des fonctionnaires, que l'on peut exprimer très simplement comme suit “ les élus en haut, les experts en disponibilité. ” Ces rapports se désagrègent de diverses façons à mesure que le processus décisionnel devient plus complexe. Cet énoncé, jadis très clair, doit être remplacé par une compréhension accrue des rapports entre elus et fonctionnaires. En effet, si les deux groupes partagent maintenant le pouvoir, la difficulté dans ce partage réside en ce que les principes démocratiques exigent que les représentants politiques élus maintiennent une position dominante. Toute redéfinition du paradigme traditionnel doit admettre à la fois le partage du pouvoir et le fait que ce partage est forcement inégal. Le présent article emprunte un cadre généralement utilisé pour examiner le pouvoir des fonctionnaires au sein des gouvernements fédéral et provinciaux, et l'applique au gouvernement local. L'article souligne que de nombreux principes sont similaires, bien qu'ayant toutefois des variations importantes. Cette redefinition constitue un guide d'action pratique tant pour les conseillers municipaux que pour leur personnel dans leurs transactions mutuelles.