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The politics of discretion: toward a critical theory of public administration
Author(s) -
Sossin Lorne
Publication year - 1993
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1993.tb01959.x
Subject(s) - bureaucracy , administrative discretion , communicative action , critical theory , discretion , political science , rationality , context (archaeology) , public sphere , administration (probate law) , politics , state (computer science) , sociology , public administration , humanities , social science , law , philosophy , mathematics , paleontology , algorithm , biology
Abstract: This article explores the possibility of critical theory as a framework for analysing public administration. Critical theory has a tradition of resisting the predominance of instrumental rationality as the building‐block for bureaucracy. The most sophisticated attempt at such an approach is the theory of communicative action developed by Jurgen Habermas. Adapting Habermas's theory to the realities of public administration in the welfare state, the author argues that current forms of administrative action are neither as rational nor as democratically legitimate as they could be. By relying on rules rather than on consensus, and by minimizing the participation of those affected by public administration, bureaucracy under the welfare state has resulted in a general loss of meaning within the public sphere and a high degree of social alienation. By focusing on the potential of discretionary decision‐making to foster a dialogue about the important judgments administrators make, it is possible to see the value of a critical approach to administrative structures. The author concludes by briefly exploring the application of a critical theory framework to the question of discretion in the context of Canadian tax administration. Sommaire: Cet article explore la possibilité d'utiliser la théorie critique comme cadre d'analyse de l'administration publique. Traditionnellement, la théorie critique tend à résister l'utilisation de la rationalité instrumentale en tant que pierre angulaire de la bureaucratie. La version la plus sophistiquée d'une telle approche est la théorie de l'action communicative élaborée par Jurgen Habermas. En adaptant la théorie de Habermas aux réalités de l'administration publique au sein de l'État‐providence, l'auteur soutient que les formes actuelles d'action administrative ne sont ni aussi rationnelles, ni aussi démocratiquement légitimes qu'elles pourraient l'être. En faisant appel aux règles plutôt qu'au consensus et en minimisant la participation de ceux qui sont touchés par l'action administrative, la bureaucratie, dans l'État‐providence, a entraîné une perte généralisée de sens et d'orientation dans le secteur public, ainsi qu'un niveau élevé d'aliénation sociale. En mettant l'accent sur le potentiel qu'offre la prise de décisions discrétionnaires pour amorcer le dialogue au sujet des jugements importants pris par les administrateurs, on conçoit la valeur que revêt une approche critique envers les structures administratives. L'auteur conclut en explorant brièvement l'application du cadre de théorie critique à la question de la discrétion dans le contexte de l'administraiton fiscale au Canada.