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Canada as a highly urbanized nation: new implications for government
Author(s) -
Sancton Andrew
Publication year - 1992
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1992.tb00695.x
Subject(s) - metropolitan area , charter , political science , population , public administration , local government , government (linguistics) , politics , legislation , urbanization , geography , economic growth , sociology , law , philosophy , demography , archaeology , economics , linguistics
Although Canada is a highly urbanized nation, many important principles relating to its governance seem based on the assumption that such urbanization need not be fully recognized. This assumption is increasingly being questioned, thereby causing considerable problems at all levels of government. The first such problem is that provisions of the Canadian Charter of Rights and Freedoms are now being employed to challenge electoral Systems which give special treatment to non‐urban areas. Notwithstanding the Supreme Court's recent decision in the Electoral Boundaries case, there is still reason to believe that a more thorough implementation of the representation‐by‐population principle will strengthen the political interests of urban Canada. Secondly, as more Canadians live in major metropolitan areas, problems with organizing municipal government become obvious. The Greater Toronto Area offers the best example. Thirdly, even when metropolitan areas already possess reorganized metropolitan structures, such structures are rarely able to deal with such issues as transit, water supply and sewage, and garbage disposal. For most provinces other than Quebec, it is time to reconceptualize provincial governments as institutions primarily concerned with the major issues of urban life. Local governments of cities and towns would have a crucial role in delivering Services and expressing local opinion. The role, if any, for existing top‐tier metropolitan and regional authorities is much more difficult to envisage. Sommaire: Bien que le Canada soit une nation fortement urbaine, de nombreux principes importants ayant trait à son administration semblent basés sur l'idée qu'on n'a pas besoin de reconnaître pleinement ce phénomène. Cette idée est de plus en plus remise en cause, ce qui entraîne des problèmes considérables à tous les paliers de gouvernement. Premièrement, on fait appel actuellement aux dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés pour contester tout système électoral qui accorde un traitement spécial aux régions non urbaines. Malgré la récente décision de la Cour suprême dans le renvoi relatif aux circonscriptions électorales provinciales, on a toujours des raisons de croire qu'en appliquant plus rigoureusement le principe de la représentation conforme à la population, on renforcera les intérêts politiques du Canada urbain. Deuxièmement, à mesure que le nombre de Canadiens vivant dans les principales régions métropolitaines augmente, les problèmes d'organisation du gouvernement municipal deviennent évidents. La région du Grand Toronto en offre le meilleur exemple. Troisièmement, méme lorsque des régions métropolitaines sont déjà dotées de structures métropolitaines réorganisées, ces dernières ne peuvent que rarement faire face aux problèmes comme la circulation, l'alimentation en eau, les égouts et l'élimination des déchets. Dans la plupart des provinces autres que le Québec, le moment est venu de redonner aux gouvernements provinciaux un rôle primordial dans le règlement des grandes questions touchant la vie urbaine. Les gouvernements locaux des villes et cités auraient àjouer un rôle essentiel lorsqu'il s'agit de fournir des Services ou d'exprimer l'opinion locale. II est toutefois beaucoup plus difficile de cerner le rôle que peuvent jouer les actuelles autorités du niveau métropolitain supérieur et régional.