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Public policy and high technology SMES: The government embrace
Author(s) -
Litvak Isaiah A.
Publication year - 1992
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1992.tb00677.x
Subject(s) - government (linguistics) , promotion (chess) , political science , public policy , incentive , industrial policy , business , business administration , economy , welfare economics , economics , market economy , international trade , politics , philosophy , linguistics , law
Governments in industrialized countries are committed to stimulating the formation and growth of innovative, high‐technology companies. Canada is no exception. In the course of promoting technology‐based enterprises, special relationships often evolve between government as benefactor and small‐ and medium‐sized firms (SMES) as clients. The characteristics of some of the relationships of twenty‐nine Canadian SMES, all of whom received substantial government R&D and related support, are examined. The bottom line is that the “government embrace” frequently produces mixed blessings, both for the firms and their founders. Some relationships proved to be costly, particularly in terms of the technology direction which the recipient firms felt obliged to pursue. Equally important, because government policies favour start‐up ventures, they may inadvertently encourage entrepreneurial spin‐offs from the pioneering firms prior to them becoming viable business organizations. Based of the findings, a number of lessons for policy consideration are drawn, ranging from company‐specific incentives to strategic industrial/trade policies critical to the promotion of high‐technology companies. Sommaire: Les gouvernements et les pays industrialisés sont déterminés à stimuler la création et l'expansion de sociétés novatrices dans le secteur de la technologie de pointe. Le Canada n'y fait pas exception. Dans le cadre de la promotion de telles entreprises, des relations particulières s'établissent souvent entre le gouvernement comme donateur, et les petites et moyennes entreprises (PME), comme bénéficiaires. Cet article se penche sur les caractéristiques de certains de ces rapports gouvernement‐entreprise au sein de 29 PME canadiennes qui, toutes, ont reçu un soutien gouvernemental substantiel en fonds de recherche et de développement et en subventions connexes. Le bilan, c'est que bien souvent, ce «rapprochement avec le gouvernement» ne se solde pas seulement par des avantages pour les entreprises et leurs fondateurs. Dans certains cas, les rapports avec le gouvernement s'avèrent coûteux, surtout sur le plan de l'orientation technologique que les bénéficiaires se sentent contraints de suivre. Autre point tout aussi important: comme les politiques gouvernementales favorisent la formation de nouvelles entreprises, il se peut qu'elles encouragent les sociétés pionnières à créer des succursales avant qu'elles‐mêmes ne deviennent commercialement viables. Partant de ces observations, l'article tire un certain nombre de leçons utiles pour l'analyse des politiques, à propos de sujets variés allant des stimulants particuliers à une entreprise, jusqu'aux politiques de stratégie industrielle et commerciale critiques pour la promotion des entreprises de technologie de pointe.