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Re Lavigne and Ontario Public Service Employees Union: public administration and remedial decree litigation under the Charter of Rights and Freedoms
Author(s) -
Manfredi Christopher P.
Publication year - 1991
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1991.tb01470.x
Subject(s) - political science , supreme court , charter , decree , constitution , law , plaintiff , restructuring
Analysts studying the political impact of the Charter of Rights and Freedoms have tended to focus on the role of the Supreme Court of Canada and on the formulation of remedies for Charter violations under s. 52(1) of the Constitution Act, 1982 (judicial nullification) and s. 24(2) of the Charter (exclusion of evidence). Without denying the importance of the Supreme Court, or the impact of nullification and exclusion of evidence, it is important to recognize that s. 24(1) of the Charter provides a remedial alternative whose implementation is likely to occur primarily within lower courts, and whose potential policy consequences are vast. What makes s. 24(1) so potentially important is that it provides courts the opportunity to shape and administer social policy directly through positive and prospective remedies. This article offers a preliminary exploration of this phenomenon by utilizing a model of remedial decree litigation developed in the United States to examine the most interesting s. 24(1) case yet considered by lower courts: Re Lavigne and Ontario Public Service Employees Union . The aim of the article is to explore the extent to which Canadian courts are restructuring their decision‐making processes to undertake the institutional obligations imposed on them by remedial decree litigation under the Charter. Sommaire: Les analystes qui étudient l'impact politique de la Charte des droits et Iibertés axent leurs travaux sur le rôle de la Cour suprême du Canada et sur la formulation des sanctions pour violation de la Charte en vertu de l'art. 52(1) de la Loi constitutionnelle de 1982 (invalidation judiciaire) et de l'art. 24(2) de la Charte (exclusion de preuve). Sans nier ni l'importance de la Cour suprême, ni celle de l'impact de l'invalidation ou de l'exclusion de preuve, il est important de reconnaître que l'art 24(1) de la Charte fournit un mode de sanctions dont l'application est plus susceptible de se produire de‐vant les tribunaux inférieurs et dont les conséquences politiques éventuelles sont nom‐breuses. L'importance de l'art 24(1) tient à ce qu'il donne aux tribunaux la possibilité de formuler et d'appliquer directement des politiques sociales par le biais de sanctions positives et prospectives. Cet article étudie ce phénomène en utilisant un modéle de jugement réparateur élaboré aux États‐Unis pour examiner au titre de l'art. 24(1) un tribunal inférieur: Re Lavigne et le Syndicat des employés de Infection publiyue de l'Ontorio . L'objet de cet article est d'étudier dans quelle mesure les tribunaux canadiens restructuring leurs procédures de prise de décisions pour mettre en oeuvre les obligations institutionalism qui leur sont attribuées par les recours réparateurs qu'autorise la Charte.