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The formation Of a Canadian privacy policy: the art and craft of lesson‐drawing
Author(s) -
Bennett Colin J.
Publication year - 1990
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1990.tb01417.x
Subject(s) - craft , salience (neuroscience) , political science , legislature , public policy , power (physics) , privacy policy , information privacy , public administration , sociology , law , art , psychology , physics , quantum mechanics , visual arts , cognitive psychology
For some cases of policy innovation, traditional models of the policy process based on assumptions of power and conflict are not helpful guides. This article suggests that it is often just as important to understand the pattern of learning or lesson‐drawing that takes place during policy development. With reference to the formation of Canadian privacy policy, as expressed in the Privacy Act of 1982, it is demonstrated that the lessons drawn from the experience of other countries' legislative attempts to protect personal data were instrumental in shaping a Canadian policy. Lessons about the principles of data protection, the exemptions to those principles, and the policy instrument to implement them were drawn at critical stages from American, and other, experience. The fact that some lessons were drawn and not others, from some countries and not others, helps us understand why Canadian privacy policy is as it is today. The article concludes by noting the conditions for lesson‐drawing across boundaries to influence policy: a basic consensus on goals; a low salience in public opinion; a dominant role for bureaucrats; a high degree of innovation; and the existence of exemplars. The timing, then, of foreign privacy laws was crucial, highlighting the importance of studying public policy in both comparative and historical perspectives. Sommaire: Dans certains cas d'innovation politique, les modéles classiques d'étude du processus politique fondés sur des hypotheses de pouvoir et de conflit ne constituent pas de bons guides. Cet article montre qu'il est souvent aussi important de comprendre dans quelle mesure on a tiré parti des lecons étrangéres au cours de I'élaboration d'une politique. Faisant référence à la formation de la politique canadienne de la vie privée, exprimée par le biais de la Loi de 1982 sur la vie privée, il démontre que I'expérience des tentatives législatives d'autres pays pour protéger les informations personnelles ont eu un rôle prédominant dans I'élaboration de la politique canadienne. À des moments cruciaux, on a tiré de I'expérience américaine et de celle d'autres pays des lecons sur les principes de protection de I'information, sur les exceptions à ces principes et sur les moyens de mettre ces derniéres en oeuvre. Le fait qu'on ait, de façon sélective, tiré certaines leçons de certains pays, nous aide à comprendre pourquoi la politique canadienne sur la vie privée est ce qu'elle est aujourd'hui. En conclusion, I'auteur décrit les conditions dans lesquelles les renseignements puisés d'autres pays sont susceptibles de contribuer à la politique nationale: un consensus fondamental sur les objectifs rechercheés, peu de préoccupations pour le sujet dans I'opinion publique, un rô1e prépondérant pour les bureaucrates, un degréélevé d'innovation et I'existence d'exemples concrets. De même, le moment ou les lois sur la vie privée d'autres pays ont été adoptées s'est avéré important, ce qui démontre I'importance d'étudier les politiques publiques dans une perspective comparative aussi bien qu'historique.