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Evaluating provincial budgetary policy
Author(s) -
Jamieson Barbara,
Amirkhalkhali Saleh
Publication year - 1988
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1988.tb02145.x
Subject(s) - revenue , economics , position (finance) , inflation (cosmology) , offset (computer science) , output gap , budgetary policy , balance (ability) , monetary economics , fiscal policy , finance , monetary policy , medicine , physics , theoretical physics , computer science , physical medicine and rehabilitation , programming language
This paper reviews the period 1965‐84, providing an analysis of the contribution of provincial budgets to regional stabilization and the impact of budgets on the financial position of provincial governments. The perversity hypothesis, which proposes that provincial budgetary behaviour may serve to exacerbate rather than reduce cyclical swings in local economies, is examined. An effort is made to differentiate between the automatic and discretionary components of provincial budgets, by calculating cyclically and inflation‐adjusted revenues, expenditures and budget balances. A budget balance analysis arrives at the following conclusions: the behaviour of provincial budgets, including both automatic and discretionary components, was stabilizing, for the most part, during the study period; however, in most cases, discretionary budgetary policy was perverse. A regression analysis arrives at the following conclusions: in Newfoundland, New Brunswick, Manitoba and Saskatchewan, both revenue and expenditure policy demonstrated neutral cyclical behaviour during the study period; in Nova Scotia and British Columbia, destabilizing expenditure‐side behaviour offset stabilizing revenue‐side behaviour, while in Quebec, Ontario and Alberta, stabilizing expenditure changes may have dominated destabilizing revenue changes; in Nova Scotia and Manitoba, the long‐run rate of expenditure growth exceeded the rate of revenue growth, suggesting a possible structural deficit problem, while the other provinces appear to have exercised greater financial control; and provincial expenditure policy was affected by the electoral cycle, while revenue policy appears to have been unaffected. It is expected that provincial involvement in cyclical regulation will be limited in the immediate future and that the provinces will take further steps to shore up their finances, following the stresses that were imposed on their budgets by the last recession. Sommaire: Cet article passe en revue la période 1965–1984 et analyse le rôle des budgets provinciaux dans la stabilisation régionale et leur impact sur la situation financière des gouvernements provinciaux. Les auteurs examinent l'hypothèse de l‘“effet pervers” selon lequel la politique budgétaire provinciale accentuerait les revirements cycliques de l’économie locale au lieu de les atténuer. Ils tentent de faire la distinction entre les éléments automatiques et discrétionnaires des budgets provinciaux en calculant les recettes, les dépenses et les soldes budgétaires ajustés en tenant compte de leur aspect cyclique et de l'inflation. Une analyse du solde budgétaire mène aux conclusions suivantes: les budgets provinciaux, et leurs éléments automatiques et discrétionnaires, ont eu en général un effet stabilisateur pendant la période étudiée; cependant, dans la plupart des cas, la politique budgétaire discrétionnaire a eu un effet pervers. Une analyse de régression mène aux constatations suivantes: à Terre‐Neuve, au Nouveau‐Brunswick, au Manitoba et en Saskatchewan, les politiques de recettes et de dépenses ont eu un effet cyclique neutre pendant la période étudiée; en Nouvelle‐Écosse et en Colombie‐Britannique, l'effet déstabilisateur des dépenses a annulé l'effet stabilisateur des recettes, tandis qu'au Québec, en Ontario et en Alberta, il semble que les changements stabilisateurs dans les dépenses aient dominé les changements déstabilisateurs dans les recettes; en Nouvelle‐Écosse et au Manitoba, le taux de croissance à long terme des dépenses a été supérieur au taux de croissance des recettes, ce qui est peut‐être le signe d'un problème de déficit structurel, bien que les autres provinces semblent exercer un plus grand contrôle financier; la politique provinciale de dépenses a subi les contrecoups du cycle électoral alors que la politique de recettes ne semble pas avoir été touchée. On prévoit que l'intervention provinciale dans la règlementation cyclique sera limitée dans un proche avenir et que les provinces prendront de nouvelles mesures pour consolider leurs finances, suite aux contraintes budgétaires que la dernière récession leur a imposée.