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Privatization versus union‐management cooperation: the effects of competition on service efficiency in municipalities
Author(s) -
McDavid James C.,
Schick Gregory K.
Publication year - 1987
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1987.tb00095.x
Subject(s) - monopoly , competition (biology) , incentive , productivity , business , public economics , economics , market economy , economic growth , ecology , biology
This article examines the residential solid waste collection experiences of two municipalities in Greater Vancouver. One has periodic competition (a contract with a private firm), the other a permanent public monopoly (city crews collect all residential solid waste). The case studies permit comparisons of cost and productivity figures over time within and between the two municipalities. Both municipalities have been successful in containing escalating solid waste collection costs. Further, crew productivities have increased sharply for both municipalities since 1981. Regional competitive pressure on solid waste collection producers in Greater Vancouver is the key factor in explaining cost and productivity successes in both municipalities. Public producers are periodically exposed to unsolicited bids from private firms and to cost comparisons among municipalities in the region, six of whom are now served by private contractors. Equating privatization with improved efficiency needs to be qualified by recognizing that competitive pressure is a critical incentive to improve efficiency. Public (monopoly) producers of municipal services that are exposed to competition have an incentive to find more efficient means of serving the tax‐paying public, and can offer an alternative to privatization. Sommaire Cet article fait état des expériences qu'on faites deux municipalités de l'agglomération urbaine de Vancouver dans le domaine de la collecte des ordures ménagères. L'une d'elles a recours à un systéme d'appels d'offres périoddiques (contrat avec une compagnie privée), l'autre détient un monopole public pérmanent (des équipes municipales ram assent toutes les ordures ménagères). Les études de cas permettent de cerner l'évolutin des coûts et du rendement de chacune des deux municipalités, et de faire une comparison entre ces municipalités. Les deux municipalités ont réussi à contrôler la hausse des coûts de collecte. En outre, dep;uis 1981, le rendement des équipes de collecte a fortement augmenté dans les deux cas. La vive concurrence qui existe entre les entreprises de collecte des or dures ménagères dans la région de Vancouver est la raison principale pour laquelle sur le plan des coûts et de la productivité ces deux municipalités ont remporté des succès. Périodiquement, les travailleurs publics doivent faire face à des offres de services non sollicitées présentées par des compagnies privées ainsi qu'à des comparaisons de coûts entre les municipalités de la région, dont six sont desservies à l'heure actuelle par des entrepreneurs privés. Il faut nuancer l'équation “privatisation = augmentation de la productivité,” en n'oubliant pas le fait que la concurrence est un puissant stimulant à l'accroissement de la productivité. Les producteurs publics (détenteurs d'un monopole) de services municipaux qui font face à une concurrence sont par le fait même poussés à trouver des moyens plus efficaces de desservir les contribuables et peuvent ainsi offrir une solution a la privatisation.