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Canada's Foreign Investment Review Agency and the direct investment process in Canada
Author(s) -
Globerman Steven
Publication year - 1984
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1984.tb00624.x
Subject(s) - foreign direct investment , agency (philosophy) , investment (military) , political science , economy , economics , welfare economics , sociology , politics , social science , law
Abstract: Canada's Foreign Investment Review Agency (FIRA) has been the focus of continued public policy debate over the years. Supporters have argued that FIRA enhances the economic benefits of inward direct investment, while detractors complain that the agency discourages such investment. The thesis of this paper is that, notwithstanding the heat generated by the debate, relatively little light has been shed on the economic effects of FIRA. This is primarily because participants in the debate have failed to recognize that FIRA'S economic impacts should be examined within a general equilibrium framework. Furthermore, many of the indirect effects of FIRA'S review process are not observable in the simple statistics on acceptance or rejection rates. The purpose of this paper is to identify the important potential direct and indirect effects of FIRA on the Canadian economy, and (through the evaluation of relevant statistical data) to speculate about the relative importance of these effects. Our conclusion is that FIRA has probably imposed net costs on the Canadian economy, although the sources of these costs are subtle and the magnitudes difficult to document. Sommaire: L'Agence d'examen de l'investissement étranger du Canada (AEIE) se trouve au centre d'un débat de politique publique qui se poursuit depuis des années. Ses partisans prétendent que l'AEIE rehausse les avantages économiques de l'investissement direct intésieur, tandis que ses détracteurs accusent l'Agence de décourager un tel investissement. Le prérsent article démontre qu'en dépit de la passion que suscite le débat, le public est assez mal informé sur les effets économiques de l'AEIE. Et ceci provient essentiellement du fait que les participants au débat ne reconnaissent pas que l'impact économique de l'AEIE devrait être examiné dans un cadre dyéquilibre général. De plus, nombreux sont les effets indirects du processus d'examen de l'AEIE que l'on ne peut déceler en analysant de simples statistiques sur les pourcentages d'approbation ou de désapprobation. Cet article a pour but de déterminer les importants effets potentiels, directs et indirects, de l'AEIE sur l'économie canadienne et, grâce à l'évaluation de données statistiques pertinentes, de spéculer sur l'importance relative de ces effets. En conclusion, l'auteur déduit que l'AEIE a sans doute imposéà l'économie canadienne une contrainte qui se chiffre par des coûts nets, bien qu'il soit assez difficile de documenter l'origine et l'ampleur de ces coûts.