Premium
Coastal zone management in Canada: purposes and prospects
Author(s) -
Johnston Douglas M.
Publication year - 1977
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1977.tb01892.x
Subject(s) - jurisdiction , agency (philosophy) , environmental planning , business , exclusive economic zone , control (management) , coastal management , coastal zone , resource (disambiguation) , environmental resource management , geography , political science , economics , computer science , management , ecology , computer network , philosophy , epistemology , law , biology
Abstract. Coastal zone management ( czm ), though a relatively new concept in Canada, has become the dominant approach to coastal planning in the United States. Its saliency has much to do with the fact that it represents an acceptable blend of views of environmentalists and public administrators, especially those concerned with land use control and natural resource management problems in coastal areas. Although not aggravated to the same degree by urban congestion, these problems in Canada are becoming sufficiently serious to require a close look at the possible benefits of czm in this country. The timeliness of this concept is underlined by the fact that Canada has just entered the ‘economic zone’ phase of ocean management with the extension of its limits of national jurisdiction for fishery purposes to 200 miles. Under the existing system of allocation of powers in this country, it is impossible to envisage any ambitious czm scheme for Canada except on the basis of joint federal‐provincial undertakings, in which federal agencies would tend to have a predominant involvement in maritime activities and provincial agencies in land use issues. Moreover, the spatial conception of a single uniform zone for coastal management presents considerable difficulty. For these reasons it seems futile to recommend the sweeping organizational changes that would be desirable in order to bring about a fully systematic approach to coastal management in Canada. In particular, it would be unrealistic at this early stage to attempt to establish a single comprehensive agency to direct the diverse functions of a broad‐based system of coastal management. But although a high degree of unifunctionalism will have to be maintained within the existing system of public administration, the urgency of many coastal resource problems requires that a much higher degree of inter‐agency coordination be attained as a matter of national priority. To this end it is suggested initially that three Coastal Zone Commissions should be established. The mandate of each would be to identify and appraise the managerial requirements of the coastal areas within the designated region with a view to influencing policy discussions at all three levels of Canadian authority, and also perhaps those at the international level. Each Commission should also be empowered to address recommendations for further initiatives to the appropriate agencies. Sommaire. La gestion de la zone cǒtière ( gzc ), concept relativement nouveau au Canada, est devenu l'objet principal de la planification cǒtière aux Etats‐Unis. La prédominance de cette notion vient de ce qu'elle représente un amalgame acceptable des points de vue des spécialistes de l'environnement et d'administrateurs publics, et plus particulièrement de ceux qui s'occupent de l'usage des terres et des problèmes de gestion des ressources naturelles dans les régions cǒtières. Bien que ces problèmes ne soient pas trop compliqués par la congestion urbaine, ils sont néan‐moins suffisamment sérieux pour justifier un examen approfondi des avantages éventuels de la gzc dans ce pays. Le fait que la Canada vienne d'entrer dans la phase «économique » de la gestion océanique, avec l'extension des limites de sa juridiction nationale pour la pěche à 200 milles, accroǐt la pertinence de ce concept à un moment opportun. Dans le cadre du système existant de répartition des pouvoirs dans ce pays, il n'est possible d'envisager un programme ambitieux de ce genre pour le Canada, que comme entreprise conjointe fédérale‐provinciale, avec participation dominante des organismes fédéraux pour les activatés maritimes et des agences provinciales pour les questions concemant l'usage des terres. De plus, la concession spatiale d'une zone uniforme unique présente des difficultés considérables. Pour ces raisons, il semble futile de recommander le boulversement nécessaire pour adapter la gestion cǒtière au Canada de façon absolument systématique. Il serait particulièrement peu réaliste à ce stade de créer un organisme général unique pour diriger les différentes fonctions d'un large système de gestion cǒtière. Il faudra done maintenir dans une grande mesure l'unifonctionnalisme dans le cadre du système actuel d'administration maritime, mais l'urgence de nombreux problèmes concernant les ressources cǒtières exige beaucoup plus de coordination entre les organismes, coordination qui devrait constituer une priorité nationale. Pour ce faire, on a proposé initialement la création de trois commissions de zones cǒtières. Elles auraient pour mandat de dégager et d'évaluer les besoins administratifs des zones cǒtières dans les différentes régions, afin d'influencer les débats politiques aux trois niveaux gouvernementaux et peut‐ětre aussi au niveau international. Chacune des commissions aurait aussi pour function de faire des recommandations aux organismes affiliés afin de formuler d'autres mesures applicables à l'avenir.