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Governments and their advisors
Author(s) -
Deutsch John J.
Publication year - 1973
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1973.tb02105.x
Subject(s) - bureaucracy , political science , government (linguistics) , public administration , civil society , politics , private sector , unemployment , public relations , business , economic growth , economics , law , philosophy , linguistics
. Governments need highly‐skilled advice to cope with the demands of modem society. The traditional civil service, which is professionally oriented, has difficulty in adapting quickly enough to fulfill this function adequately. Democratically elected governments have, therefore, had to look elsewhere for help to cope with rapid changes and increasing complex questions. Royal commissions, for example, have demonstrated lexible and innovative approaches to far‐reaching problems; however, such commissions are costly and transitory. Since world war II, governments have become highly active in initiating and directing social programs. Appropriate guidelines and policies have been sought increasing from advisory councils and experts in the private sector, while the re& structure of government has responded too slowly to change. Western economies have made substantial improvements in social policies and in the avoidance of mass depressions, but these have been accompanied by a massive increase in government programs and bureaucracies. Furthermore, the problems of persistent unemployment and inflation still defy solution. There has been a rapid growth of ministerial and semi‐political staffs, which are more sensitive to change than the traditional civil service. Outside consultants also are being employed more extensively and so‐called ‘think tanks’ are beginning to play a role. Effective solutions will demand the purposeful application of mud specialized knowledge but with due respect for human values and sensitivity to rapid social change. Sommaire. Les gouvernements ont besoin de conseillers très compétents pour répondre aux exigences de la société moderne et la fonction publique traditionnelle qui est surtout professionnelle a des difficultés à s'adapter assez rapidement pour remplir convenablement cette fonction. Les gouvernements élus de façon démocratique doivent donc chercher de l'aide ailleurs, pour répondre aux changements rapides et au questions d'une complexité croissante. Les commissions royals, par example, ont adopté des façons simples et nouvelles d'aborder des problèmes d'une grande portée. Ces commissions ont toutefois l'inconvénient d'être coûteuses et temporaires. Depuis la deuxième guerre mondiale, les gouvernements ont fait preuve d'une grande activité du point de we de l'élaboration et de la direction des programmes sociaux. Ils se sont adressés de plus en plus à des conseils consultative et à des experts du secteur privé pour mettre au point les directives et les politiques, les structures gouvemementales régulières réagissant trop lentement aux changements. Les économies occidentales ont beaucoup amélioré leurs politiques sociales et ont évité les crises généralisées mais ce progrès s'est accompagné d'une augmentation massive des programmes gouvemementaux et des bureaucraties. De plus, les problèmes du chomage chronique et de l'inflation n'ont pas encore trouvé de solution. Il y a eu me croissance rapide du personnel ministériel et semi‐politique, qui at plus sensible au changement que la fonction publique traditionnelle. On emploie également beaucoup plus de consultants de I'extérieur et les “Think tanks” (littéralement “réservoir à penser”) commencent à jouer un rôle appréciable. Des solutions efficaces demanderont l'application judicieuse de connaissances spécialisées mais avec le respect des valeurs humaines et la conscience de la rapidité de I'évolution sociale.