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CIDA in a changing government organization *
Author(s) -
GérinLajoie Paul
Publication year - 1972
Publication title -
canadian public administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.361
H-Index - 26
eISSN - 1754-7121
pISSN - 0008-4840
DOI - 10.1111/j.1754-7121.1972.tb01228.x
Subject(s) - government (linguistics) , political science , diplomacy , scope (computer science) , task (project management) , sovereignty , convergence (economics) , public administration , public relations , economic growth , computer science , law , management , economics , philosophy , linguistics , politics , programming language
. This paper poses the question: is CIDA entirely different from other departments, and not really ‘one of the family'? It traces the grow th of Canada's international development assistance program to show the broadening scope of CIDA; how its w ork straddles the w ork of, and involves contacts w ith, many federal and provincial departments, as w ell as draw ing on resources in the private sector; how it also has to w ork w ith departments of seventy sovereign governments to perform its role as a bridge for development assistance and an ‘exchange mechanism’ for the transfer of resources. The complexity of the task facing CIDA, and the importance being placed upon improving the professionalism of CIDA officers to match the professionalism met in all these contacts, are stressed. The contention is explored that, since CIDA studies the needs of poorer countries through their eyes and their perspective, it has a further role in being the single voice of clear support upon w hom they can rely from the outset in Canadian government councils. It is suggested that there need not, how ever, be any conflict betw een other departments w ho see their main overseas task as representing Canadian interests abroad, and CIDA w hen representing these countries' concerns back in Canada; that a convergence of interests is often reached through the w ork of interdepartmental committees. The possibility is raised that a new form of diplomacy is being consolidated, in w hich diplomats are as concerned w ith w elfare of people in the country of accreditation as w ith that of their ow n countrymen, and it is suggested that the flow of development assistance is the ‘chemical agent of change’ in this new relationship. This new relationship poses novel problems, as in the case of Pakistan. The paper ends w ith a description of ‘the new professionalism’ required to manage these new international relationships — including qualities of being an evaluator, a broker, a manager, a cooperator and a persuader. Sommaire. M. Gérin‐Lajoie pose la question: l'ACDI est‐elle complètement différente des autres départements au point de ne pas être réellement « de la famille »? Il rappelle I'expansion qu'a connue le programme canadien d'aide au développement international et souligne l'ampleur croissante des responsa‐bilités que l'ACDI doit assumer en conséquence. Il montre comment l'Aigence est entrainée par ses activités dam des domaines dont s'occupent déjà de nombreux ministères fédéraua et provinciaux et est amenée à entretenir des relations avec ces derniers, tout en faisant aussi appeI aux resource du secteur privé; comment aussi elle est appelée à collaborer avec des ministères soixante dix pays souverains pour remplir sa mission de truchement de l'aide publique canadienne et de « mécanisme d'échanges » pour le transfert des rssources. Il souligne la complexité des tâches que doit accomplir l'ACDI et l'importance que l'on attache de plus en plus à l'amélioration du « professionnalisme » chez les employés de l'Agence pour qu'il soit à la hauteur de celui des interlocuteurs avec lesquels toutes ces relations obligent l'Agence à discuter et à collaborer. Comme l'Agence étudie les besoins des pays défavorisés d'après leur propre optique et leurs propres plans de développement, il rappelle que l'on a attribué un autre rôle à I'ACDI, celui d'être le seul porte‐parole sur l'appui de qui ces pays puissent compter d'emblée dans les conseils du gouvernement canadien. Après une étude de ce sujet, il indique qu'il n'y a aucune nécessité pour que des conflits surgissent entre les ministères qui considèrent que leur principale mission à l'étranger est d'y représenter les intérêts canadiens et l'ACDI lorsqu'elle se fait I'interprète au Canada des préoccupations des pays en voie de développent, et il signale qu'une convergence d'intérêts se dégage souvent des discussions et des travaux effectués au sein des comités inter‐ministériels. Il évoque la possibilité d'une forme nouvelle de la diplomatie, en train de s'établir et selon laquelle les diplomates sont amenés A se préoccuper du bien‐être des populations des pays auprès desquels ils sont accrédités, tout comme ils le font de celui de leurs propres compatriotes. La coopération au développement international pourrait bien être, selon lui, le « catalyseur » de ce nouveau genre de relations intemationales. Il signale, cependant, que ces relations d'un type nouveau peuvent poser des problèmes qui sont eux aussi d'un caractère nouveau, comme on le voit dans le cas du Pakistan. Il termine en décrivant « le nouveau professionnalisme » qu'exige la conduite de ces nouvelles relations internationales, où il faut avoir à la fois les qualités d'un évaluateur, d'un courtier, d'un administrateur, d'un coopérant et d'un animateur convaincant.

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