
ON THE NATURE OF MATHEMATICAL SYSTEMS
Author(s) -
Goodstein R. L.
Publication year - 1958
Publication title -
dialectica
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.483
H-Index - 27
eISSN - 1746-8361
pISSN - 0012-2017
DOI - 10.1111/j.1746-8361.1958.tb01466.x
Subject(s) - epistemology , philosophy , computer science
The crux of the dispute between formalism and intuitionism, it is held, is not whether certain entities exist or not, but how the term function shall be used in mathematics. The identification of effective definition with general recursion fails because an undefined function lies concealed beneath the requirement of a finite number of substitutions, and a fresh characterization of effective definition is sought in terms of a hierarchy of ordinal recursions. A correspondence exists between primitive recursive properties and direct proofs, of irrationality and transcendence for instance, and between general recursive properties and indirect proofs. Mathematics is a concept creating activity and the distinction between a formal mathematics devoid of meaning, at one level, and a meaningful metamathematics at the next is considered to be untenable. Résumé La controverse entre les formalistes et les intuitionistes ne repose pas, considére‐t‐on, sur l'existence ou la non‐existence de certaines entités, mail sur l'usage du terme fonction en mathématiques. L'identification de la définition effective avec la récursion générate n'est pas valable parce qu'une fonction indéfinié est dissimulée sous la nécessité d'un nombre fini de substitutions, et une nouvelle caractérisation de définition effective est recherchée sous forme de hiérarchie de récursions ordinates. II existe, d'une part, une correspondance entre les propriétés primitives récursives et les preuves directes, d'irrationalité et de transcendance par exemple, et, d'autre part, entre les propriétés récursives générates et les preuves par l'absurde. Les mathématiques sont une activité créatrice de concepts, et la distinction entre les mathématiques formelles dépourvues de sens et, sur le plan supérieur, une méta‐mathématique chargée de sens, ne semble pas justifiée.