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Pricing‐to‐Market: Simple Theoretical Insights, Formidable Econometric Challenges
Author(s) -
Larue Bruno
Publication year - 2004
Publication title -
canadian journal of agricultural economics/revue canadienne d'agroeconomie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.505
H-Index - 37
eISSN - 1744-7976
pISSN - 0008-3976
DOI - 10.1111/j.1744-7976.2004.tb00376.x
Subject(s) - economics , exchange rate , currency , production (economics) , returns to scale , microeconomics , monetary economics
Pricing‐to‐market (PTM) arises when firms endowed with market power alter their pricing decisions in response to exchange rate changes. I argue that the empirical models commonly used in the literature are not properly specified, especially the ones pertaining to agri‐food trade. The nature of the relation between the export price and the exchange rate can be influenced by the time‐series properties of the data, by the choice of currency to be used for invoicing, by menu costs which posit that it is costly for firms to change prices, and by the production technology of the products traded. With menu costs, only large enough exchange rate changes can trigger systematic changes in export prices. The empirical implication is to test for threshold effects. Constant return to scale is analytically and empirically convenient, as it is a necessary assumption to support the typical single‐equation PTM specification. When goods are produced under increasing returns, there are also domestic PTM effects, and a system of equations is required to properly analyze the impacts of the exchange rate on pricing decisions at home and abroad. Jointness in production, so prevalent in the agri‐food sector, can support so‐called perverse PTM effects, even when firms maximize profits and there are no switching costs. Il y a tarification en fonction du marché (TFM) quand des entreprises exerçant une influence sur le marché modifient leurs prix d'après les fluctuations du cours du change. L'auteur soutient que les modèles empiriques couramment mentionés dans les textes ne sont pas assez bien spécifiés, en particulier ceux se rapportant au secteur agroalimentaire. La relation entre les prix d'exportation et la devise peut subir diverses influences, en l'occurrence celle des propriétés des données chronologiques, celle de la devise employée pour la facturation, celle des coûts d'ajustement, qui supposent que modifier les prix est une opération onéreuse pour l'entreprise, et celle des technologies de fabrication propres aux produits dont on fait le négoce. Avec les coǔts d'ajustement, seul un taux de change assez élevé enclenchera la modification systématique des prix d'exportation. L'implication empirique est qu'il faut vérifier les effets de seuil. Des rendements d'échelle constants s'avèrent commodes sur les plans analytique et empirique, et demeurent une hypothèse indispensable avec les spécifications typiques de la TFM à une équation. Quand le rendement s'accroît avec la production cependant, la TFM influe aussi sur le marché intérieur et l'on a besoin d'un jeu d'équations pour analyser correctement l'impact du taux de change sur les prix au pays et à l'étranger. Le regroupement des productions, si fréquent dans le secteur agroalimentaire, peut conforter les prétendus effets pervers de la TFM même quand les enterprises maximisent leurs bénéfices et le changement de fournisseur n'entraîne aucun frais.