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Cattle and Wildlife Competition for Forage: Budget Versus Bioeconomic Analyses of Public Range Improvements in British Columbia
Author(s) -
Kooten G. Cornelis,
Stennes Brad,
Bulte Erwin H.
Publication year - 2001
Publication title -
canadian journal of agricultural economics/revue canadienne d'agroeconomie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.505
H-Index - 37
eISSN - 1744-7976
pISSN - 0008-3976
DOI - 10.1111/j.1744-7976.2001.tb00291.x
Subject(s) - forage , forestry , geography , welfare economics , population , agricultural science , economics , agricultural economics , environmental science , ecology , biology , sociology , demography
We analyze the gains of public investments in range productivity when cattle compete for forage with wildlife herbivores. Ignoring extra‐market values by applying conventional budget analyses leads to higher cattle stocking rates and lower overall social benefits of public range improvements. This is demonstrated numerically for public forage in British Columbia, where privately profitable cattle stocking rates on newly seeded range exceed those that are socially optimal, perhaps by as much as double depending on the assumptions one makes about marginal preservation benefits. This highlights the importance of applying dynamic optimization, bioeconomic models to analyze investments in public range. Les auteurs analysent quel gain on tire des sommes publiques investies dans la productivité des grands parcours quand les bovins et les herbivores sauvages se livrent concurrence pour les fourrages. Ne pas tenir compte des valeurs extérieures au marché en recourant à des analyses budgétaires ordinaires entraîne une hausse du taux de chargement et une réduction des avantages sociaux globaux issus de la bonification des grands parcours. Il est possible d'en faire la preuve numérique avec les pâturages publics de la Colombie‐Britannique, où les parcours nouvellement ensemencés supportent une population de bovins lucrative pour l'éleveur mais supérieure au taux de chargement optimal socialement, parfois même du double, selon les hypothèses qu‘on formule sur les avantages d'une préservation marginale. l'étude souligne bien qu'il est important de recourir à une optimisation dynamique, soit d'utiliser les modèles bio‐économiques pour analyser les sommes investies dans l'amélioration des pâturages publics.