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Protection, Price Discrimination and Inefficient Trade: The Case for Real Tariffication
Author(s) -
Larue Bruno,
Veeman Michele,
Fulton Murray
Publication year - 1999
Publication title -
canadian journal of agricultural economics/revue canadienne d'agroeconomie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.505
H-Index - 37
eISSN - 1744-7976
pISSN - 0008-3976
DOI - 10.1111/j.1744-7976.1999.tb00243.x
Subject(s) - tariff , economics , free trade , international trade , profit (economics) , international economics , microeconomics
The recent WTO dispute settlement panel ruled that Canada's current price pooling system for milk subsidizes exports in excess of Canada's 1994 GATT commitments. Policy reform must be undertaken. High domestic and low export prices are a combination favored by dairy producers and will likely continue. We believe that the system will evolve toward a pure price discrimination scheme, which would have the advantages of inducing lower exports and raising profits. We analyze trade liberalization by comparing tariff reductions to enlargements in minimum access commitments (MACs) when domestic production is controlled by a profit‐maximizing state enterprise, which may or may not control imports. Even if we fail to account for administrative problems of MACs (e.g., choice of importers, punishment for noncompliance), MACs are inferior to tariffs because they promote inefficient trade. A state trader that would import under free trade has a tendency to export more under MACs than under tariffs. Because we assume that MACs must be filled, exporting is done to protect the high‐price domestic market. Le comité de règlement des différends de l'OMC a statué il y a quelques années que le système actuel de mise en commun des prix du lait appliqué par le Canada subventionne les exportations au‐delà des engagements pris au GATT en 1994. Une réforme structurale s'impose. Prix intérieurs élevés et faibles prix à l'exportation constituent la combinaison préférée des producteurs laitiers et, pour cette raison, appelée à se maintenir. À notre avis, le système évoluera vers un régime pur et simple de double prix, lequel aurait l'avantage à la fois de décourager l'exportation et de hausser les profits. Nous analysons les impacts de la libéralisation des échanges intemationaux en comparant la réduction de tarifs douaniers aux élargissements des engagements d'accès minimum (EAM), lorsque la production intérieure est contrôleépar une société d'État axée sur la maximisation des bénéfices, et nantie ou non de droits de regard sur les importations. Même en faisant abstraction des problèmes administratifs des EAM touchant, notamment, le choix des importateurs, les pénaltiés de non‐conformité, les EAM sont inférieurs aux tarifs douaniers parce qu'ils créent des situations inefficientes dans les échanges extérieurs. Une société d'État qui importe sur le marché libre aura tendance à exporter davantage en régime de EAM qu‘en régime de tarifs douaniers. Comme nous présupposons que les EAM sont là pour être pleinement utilisés, le but de l'exportation est alors de protéger le niveau lucratif des prix sur le marché intérieur.