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Impact on Western Grain Rail Rates from an Elimination of the Legislated Rate Cap
Author(s) -
Vercammen James
Publication year - 1999
Publication title -
canadian journal of agricultural economics/revue canadienne d'agroeconomie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.505
H-Index - 37
eISSN - 1744-7976
pISSN - 0008-3976
DOI - 10.1111/j.1744-7976.1999.tb00224.x
Subject(s) - economy , humanities , political science , welfare economics , economics , art
The Canadian government is currently reviewing grain transportation legislation to determine whether an elimination of the rail rate cap for western grain is a desirable option. In this paper, a spatial optimization model is constructed and calibrated for the province of Saskatchewan. The purpose is to compare current rates with simulated rates in an unregulated environment where Canada's two railways freely compete. In the Nash equilibrium of the unregulated pricing game, average rail rates range from 4% higher to 25% higher than the current average rate, depending on the assumed value for the trucking cost parameter. Reductions in railway variable operating cost because of productivity gains associated with further deregulation will dampen and possible reverse these predicted rate increases. However, any form of collusive behavior between the two railways would serve to increase the overall rate markup. Le gouvernement canadien est présentement en cours de révision de sa législation du transport des grains pour décider du bien‐fondé de l'élimination éventuelle du plafond des tarifs ferroviaires pour le grain de l'Ouest. Nous avons construit et étalonné un modéle d'optimisation spatiale pour la province de Saskatchewan, dans lequel les tarifs actuels sont comparés à des taux simulés correspondant à un cadre non réglementé autorisant la libre‐concurrence des deux compagnies ferroviaires du pays. Dans l'équilibre de Nash d'un jeu de tarification libre, les tarifs ferroviaires sont de 4 à 25 %plus élevés que les tarifs moyens actuels, selon la valeur attribuée au paramètre des coûts de transport routier. Les réductions des coûts de fonctionnement variables des chemins de fer résultant des gains de productivité associés à une déréglementation plus large risque de freiner, voir même renverser, la hausse des tarifs prédite. Par ailleurs, une collusion éventuelle entre les deux sociétés ferroviaires, sous quelque forme que ce soil, pourrait contribuer à hausser leur marge béneficiaire globale.