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A Note on the Profitability of Wheat‐ethanol‐feedlot Production in Alberta
Author(s) -
Freeze Brian S.,
Peters T.
Publication year - 1999
Publication title -
canadian journal of agricultural economics/revue canadienne d'agroeconomie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.505
H-Index - 37
eISSN - 1744-7976
pISSN - 0008-3976
DOI - 10.1111/j.1744-7976.1999.tb00217.x
Subject(s) - feedlot , profitability index , production (economics) , ethanol fuel , agricultural science , agronomy , agricultural economics , zoology , ethanol , business , environmental science , economics , chemistry , biology , finance , microeconomics , organic chemistry
A risk analysis of the economics of alternative wheat supplies to a small ethanol‐beef feedlot facility was conducted, based on historical data from an 18‐year period (1978–96). Alternatives simulated were Black, Dark Brown and Brown soil zone locations in Alberta growing either Hard Red Spring (HRS) wheat, Canadian Prairie Spring (CPS) wheat or irrigated Soft White (SWW) wheat to supply a 10 ML per year ethanol plant. The plant would use the coproduct of wet distillers grains in the finishing of approximately 14,000 steer calves per year. Three valuation scenarios were considered: selling ethanol at its market price, inclusion of current Alberta tax incentive levels for ethanol sale, and sale of wheat to the Canadian Wheat Board as opposed to sale to an ethanol plant. Ethanol facility and total net revenues were highest for the CPS‐Dark Brown soil scenario due to its relatively high ethanol yields per tonne of feedstock, and high grain yields per hectare. An integrated feedstock‐ethanol‐livestock operation selling ethanol at current subsidy (tax incentives) levels will lose money approximately half to two‐thirds of the time over the long run. Without subsidies, an integrated facility would lose money two‐thirds to three‐quarters of the time. Nous avons réalisé, à partir de données recueillies durant une période de 18 ans (1978 à 1996), une analyse de risque des aspects économiques de diverses provenances de blé pour une petite exploitation éthanol‐parc d'engraissement. Les options simulées consistaient en emplacements situés dans les zones de sols noirs, brunfoncé et bruns de I'Alberta, produisant soil du blé roux vitreux deprintemps (BRVP), du blé de printemps des Prairies canadiennes (BPPC) ou du blé blanc tendre (BBT) sous irrigation pour alimenter un atelier d'éthanol d'un volume de fabrication de 10 millions de litres par année. L'atelier hypothétique utiliserait le co‐produit des drêches de distillerie humides pour engraisser quelque 14 OOOjeunes bouvillons par année. Trois scénarios de valorisation étaient envisagés: vente de I'éthanol au prix de marché, inclusion des incitatifs fiscaux actuels de I'Alberta pour la vente de I'éthanol et vente du bléà la Commission canadienne du blé par opposition à la vente à un atelier de production d'éthanol. Les revenus nets tirés de I'atelieret les revenus nets totaux les plus élevés de l'exploitation étaient obtenus dans le scénario BPPC‐sol brunfoncé en raison des rendements d'éthanol relativement élevés par tonne de blé et des bons rendements grainiers par hectare obtenus dans cette combinaison. Selon les résultats obtenus, un atelier intégré blé‐éthanol‐parc d'engraissement écoulant son éthanol au niveau de subvention actuel (incitatifs fiscaux), perdrait de I'argen d'environ la moitié aux deux tiers du temps. Sans ces subventions, il ne rentrerait dans ses dépenses qu'unefois sur trois ou unefois sur quatre seulement.