RECHERCHES SUR LA FERMENTATION MUTATIVE DES BACTÉRIES

Résumé. 1. Les particularités les plus importantes du cours de la mutation de la Salmonella dublin que nous avons décrites dans le mémoire précédent (vol. 17, p. 193) par l'examen d'une seule souche, se retrouvent aussi chez les 4 autres souches typiques de Salmonella dublin, mais seulement en partie chez 2 souches, atypiques au point de vue fermentatif. 2. Il est à supposer que la mutation fermentative ait pour règle que le logarithme de la fraction du nombre de réceptables de culture, dans lesquels, à une époque donné aucune mutation ne s'est produite, est proportionnel à la quantité de culture. Cependant ceci est seulement valable, si les conditions générales de culture sont comparables. 3. En se guidant d'après cette règle algébrique on a établi des comparaisons entre les expériences de mutation avec Salmonella dublin envers l'arabinose sous des conditions différentes de culture, partie sur la base d'expériences antérieures de Schmit‐Jensen , partie sur la base d'expériences personelles. Dans la plupart des cas on a trouvé la mutabilité plus grande dans les tubes ordinaires que sous des circonstances moins aérobes, p. ex. des tubes capillaires. 4. On a indiqué une méthode simple pour la mise en oeuvre des réactions de fermentation dans une volume de culture de 0, 1 c. c. environ. 5. Le bacille typhique du type de fermentation II possède primairement une capacité faible de fermentation de xylose. Par une mutation généralement survenue vite cette capacité de fermentation disparaît, peut‐être, dans quelques cas, seulement en partie. La mutation provoquant une capacité de fermentation augmentée ne se produit généralement qu'à une époque ultérieure.