Blood Gas Determinations on Premature Infants III. Investigations on Premature Infants with Recurrent Attacks of Apnea

Summary Blood gas analyses of cutaneous samples obtained from premature infants have been carried out. The results obtained on 10 infants suffering from recurrent attacks of apnea are reported. The classification of the material falls into three groups: 1. In three infants who had attacks of apnea occurring in the course of an early neonatal dyspnea (the Hyaline Membrane Syndrome) were found: an increased CO 2 tension, an accentuation of the metabolic acidosis, markedly reduced values for the blood pH, and low values for the O 2 tension indicating a rather severe hypoxemia. There is reason to believe that these changes are chiefly due to a respiratory failure of pulmonary origin. It is possible that the attacks of apnea are secondary to the asphyxia caused by pulmonary changes. The three patients died. 2. The results obtained on five infants who had attacks of apnea in the course of the four first days of life, but who did not suffer from early neonatal dyspnea, did not differ greatly from the values found for premature infants without respiratory complications. Thus, in the free intervals between the attacks, there was found no evidence of a depression of the respiratory center which would explain the tendency to attacks of apnea. 3. In six surviving infants, five of whom had attacks of apnea later in the course, a respiratory acidosis and a tendency to a moderate hypoxemia gradually developed. These changes were not only present in connection with the attacks of apnea, but persisted long after these had subsided, in periods of calm and effortless respiration. It is probable that pulmonary changes as well as a central depression of the respiration are involved in the pathogenesis of this respiratory acidosis. Periodic breathing was often observed in infants where the analyses showed a respiratory acidosis. Low values for carbon dioxide in the blood do not constitute a precondition for the occurrence of this type of breathing in premature infants. L'auteur a analysé les gaz contenus dans des échantillons de sang cutané ohez des prématurés. On rapporte les résultats obtenus chez dix nourrissons ayant des accès répétés d'apnée. Les patients peuvent être répartis en trois groupes: On a trouvé chez trois nourrissons ayant eu des accès d'apnée au cours d'une dyspnée néonatale précoce (le syndrome de membranes hyalines) une tension de CO 2 augmentée, une accentuation de l'acidose métabolique, des valuers fortement réduite pour le pH sanguin et des valeurs basses pour la tension d'oxygène indiquant une hypoxémie assez importante. II y a des raisons de croire que ces changements sont principalement dǔs à une insuffisance respiratoire d'origine pulmonaire. Les trois patients sont morts. Les résultats obtenus chez cinq nourrissons ayant eu des accès d'apnée au cours des quatre premiers jours de la vie, mais n'ayant pas souffert d'une dyspnée néonatale précoce, ne différaient pas fortement des chiffres trouvés ches des prématurés sans complications respiratoires. On n'a ainsi pas trouvé, pendant l'intervalle libre entre les accès, de signe d'une dépression du centre respiratoire, qui pourrait expliquer la tendance aux accès d'apnée. Chez six nourrissons survivants, dont cinq ont présenté des accès d'apnée pendant la période ultérieure, il s'est développé graduellement une acidose repiratoire et une tendance à l'hypoxémie modérée. Ces changements exis‐taient non seulement pendant les accès d'apnée, mais persistaient longtemps apres que ceux‐ci avaient cessé, pendant des périodes de respiration calme et sans effort. II est probable que des modifications pulmonaires ainsi qu'une dépression centrale de la respiration interviennent dans l'acidose respiratoire. On a souvent remarqué une respiration périodique chez des nourrissons chez lesquels les analyses montraient une acidose respiratoire. Un taux de CO 2 bas dans le sang n'est pas une condition indispensable pour le développement de ce type de respiration chez des nourrissons prématurés.