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La Diphtérie à Stockholm: Étude d'Hygiène sociale
Author(s) -
BERGMAN ROLF
Publication year - 1939
Publication title -
acta pædiatrica
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.772
H-Index - 115
eISSN - 1651-2227
pISSN - 0803-5253
DOI - 10.1111/j.1651-2227.1939.tb06480.x
Subject(s) - medicine , humanities , gynecology , art
Résumé De l'année 1928 à l'année 1933 incluse il fut traité, à Stockholm, 1 900 cas environ de dipthérie, dont 1 808 s'étaient produits à Stockholm même. Le siège primitif de la diphtérie fut la gorge chez 70%, le nez, chez 25%, & diverses autres régions, chez 5% des patients. La morbidité la plus élevée s'observa en 1930, la malignité la plus grande, en 1933 & 1928; la léthalité, qui varia entre 3,8 & 1%, fut en moyenne de 1,4%. La morbidité la plus forte se rencontra certainement audessous de l'âge de 15 ans (0 à 2 ans: 11,2%; 3 à 6 ans: 17,5%; 7 à 14 ans: 16%); au‐dessus de cet âge, elle tombait aux environs de 1%. Les quatre cinquièmes des adultes appartenaient au sexe féminin. La raison paraît en être le contact plus intime des femmes avec les enfants. Dans 30% des cas, il fut possible d'établir l'existence de contacts avec des patients diphtéritiques. Dans le sexe féminin, la léthalité fut de 1,24%, dans le masculin, de 2,58%. Un tiers des patients provenaient de collectivités occupant des établissements fermés. Un cinquième des patients de cette catégorie appartenaient au personnel des dits établissements. Les cas survenus dans des établissements pour collectivités avaient un meilleur pronostic que les autres (léthalité variant de 0,56 à 2,31%). Les cas de collectivités se répartissaient également entre les divers mois de l'année, tandis que les autres présentaient un maximum fort accusé en automne & au printemps. La fréquence de la diphtérie fut très variable en les différentes parties de la ville de Stockholm. Les paroisses de Katarina & de Sofia constituèrent le foyer principal: abritant les 16% de la population totale de la ville, elles fournirent 41% des cas de diphtérie. On constatait une accumulation de cas en certains quartiers. Le resserrement des habitants en des logis étroits paraît favoriser le développement des cas de diphtérie.

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