EVOLUTION

ion faite des cas oh l’on tenta une opkration dont l’issue f u t nialheureuse, la durke de la maladie d6pend de toute COKTRIBUTION A L’ETUDE DES SPLESOMEGALIES DE L’ENFANCE 105 une skrie de circonstances. La situation de l’obstacle joue tout d’abord un rble important; une s t h o s e sikgeant uniquement sur la veine splknique n’a pas un pronostic aussi grave yu’une s t h o s e occupant le tronc m6me de la veine porte ou ses branches intestinales. La rapidit6 avec laquelle s’ktablit l’obstacle est d’une grande importance pour 1’6volution ult6rieure de la maladie. X’ i l se produit une thrombose aigue, la mort peut survenir trbs rapidement, car les voies collatQrales n’auront pas encore eu le temps de se dkvelopper. X i les symptbmes de s t h o s e se d6veloppent lentement, les voies sanguines nouvelles pourront arriver B fournir leur maximum de rendement. I1 est 6vident que le degr6 de la s those influera Bgalement sur la dur6e de la maladie. X i la s t h o s e est modkrke, si elle se dkveloppe lentement e t si d’abondantes anastomoses parviennent B se former, la maladie n’abrkgera pas forc6ment la dur6e de l’existence, au moins thkoriquement. Mais en pratique il peut tr&s bien arriver que t b t ou tard une s those 16gbre se transforme en une stknose gra,ve par suite d’alt6rations surajoutees : thromboses ou autres. En r&gle gkn6rale 1’6volution de la maladie est trbs variable; elle se caracterise par des rkmissions, des arr&ts, des r6cidives. I1 est rare que les premiers symptbmes qui distinguent la maladie vomissements de sang etc. ne rkcidivent pas plusieurs fois avant la niort. Dans le cas D’ALVAREZ l’hkrnorrhagie s’etait r6p6tke six fois en sept ans. Les raisons de ces 4volutions variables sont li chercher dans la facilitd avec laquelle se produisent les thromboses et les ruptures dans les veines collat6rales1 dilates et variqueuses. Gknkralement le malade est exempt de symptbmes subjectifs, aussi longtemps que la circulation collat6rale fonctionne d’une manibre satisfaisante. X i une anastomose vient B se thromboser, il s’ensuit un surcroit de travail pour les vaisseaux ectasi6s qui voisinent avec la rupture, d’oii de nouvelles hemorrhagies et l’anhmie secondaire. On entre ainsi dans cette periode morbide oil la circulation collatkrale et l’an6mie doivent &re repar6es; au bout de quelque temps le malade est relativement r6tabli e t demeure bien portant jusqu’au prochain trouble circulatoire, que ce