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Existence d'une phéromone sexuelle chez Caryedon serratus : attractivité des femelles et réactivité des mâles
Author(s) -
Chaíbou M.,
Pierre D.,
Biémont J. C.,
Pouzat J.
Publication year - 1993
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1993.tb01676.x
Subject(s) - biology , sex pheromone , pheromone , attractiveness , zoology , botany , art , aesthetics
Résumé Les femelles de Caryedon serratus (Ol.) produisent, pendant la scotophase, une phéromone sexuelle volatile qui déclenche chez les mâles une chémoanémotaxie positive. Les effets de l'âge sur l'attractivité des femelles et sur la réactivité des mâles ont été étudiés. Plus de soixante‐dix pour cent des mâles commencent à réagir à la phéromone sexuelle dès les premières 24 heures qui suivent leur émergence. Une seule femelle sur 31 a été attractive à cet âge. A 48 heures, le pourcentage des femelles attractives est de 38,7%. Il existe une variabilité inter et intra femelles dans la production de phéromone sexuelle (début, régularité). L'existence des récepteurs antennaires à la phéromone sexuelle chez le mâle est montrée par des études électrophysiologiques (EAG). La variabilité de la production de phéromone sexuelle est discutée. Summary Existence of sex pheromone in Caryedon serratus (OL): female attractiveness and male reactivity The female of Caryedon serratus release, from the beginning of scotophase, a sex pheromone witch triggers a positive chemoanemotaxy in males. The effects of age on female attractiveness and on male reactivity are studied. About 70.37% of males begin to react to the sex pheromone within the first 24 h after emergence. At this age, only one female out of 31 is attractive. At 48 h, the percentage of attractive females is 38.7%. There is inter and intra‐female variation in sex pheromone production (beginning, regularity). The existence of receptors on male antennae for this pheromone is shown by electrophysiology (EAG). The variability in sex pheromone production is discussed.