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Are the oviposition traits of the South India strain of Callosobruchus maculatus maintained by natural selection?
Author(s) -
Mitchell Rodger,
Thanthianga Clement
Publication year - 1990
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1990.tb01425.x
Subject(s) - callosobruchus maculatus , biology , larva , host (biology) , zoology , ecology , botany , pest analysis
The deposition of eggs by this strain of Callosobruchus maculatus (Fab.) (Bruchidae: Coleoptera) departs from randomness in three ways; eggs are uniformly dispersed, oviposition rates drop when beans begin to carry 2 or more eggs, and there are sharp host preferences. Using random egg placement for the unspecialized condition, these traits are evaluated for their effect on a female's contributions of offspring to the next generation (R 0 , the net reproductive rate). The major increases in R 0 result from females dispersing eggs so uniformly that larval competition is either reduced or eliminated. Females reduce their oviposition rate when the larva from an egg added to a bean is almost certain to die in competitive encounters. Host preferences and larval survival in a host are positively associated with the abundance of the host in South India. The three oviposition traits act together to give and R 0 that is 25–50% than that of eggs placed at random. These traits are known to be variable and heritable, hence, the conditions necessary for natural selection are satisfied. Résumé Les particularités de la ponte d'une souche de Callosobruchus maculatus du Sud de l'lnde sontelles maintenues par sélection naturelle? Le taux partiel de reproduction nette (R 0 *) dépend de l'espèce de la plante sur laquelle les œufs sont pondus et du nombre de larves entrant dans la graine. La survie larvaire est réduite par 1/(le nombre de larves par graine) parce qu'une seule larve se développe dans une graine. La fécondité n'est pas modifiée par la compétition subie par les larves, la mortalité larvaire a l'effet le plus important sur R 0 *. Les femelles éliminent ou réduisent la compétition larvaire en dispersant leurs œufs uniformément et font si peu d'erreurs avec une hyperdispersion que l'évolution d'un comportement plus précis n'accroitrait R 0 * que de 4% au maximum. Des femelles retournant à une distribution des œufs au hasard provoqueraient une réduction de R 0 * de 25% au moins. Les légumineuses généralement cultivées dans l'Inde du Sud sont des hôtes acceptables quand elles sont présentées seules. Le choix des femelles entre 2 hôtes élève R 0 * de 30% ou plus par rapport à une distribution au hasard. Les préférences les plus nettes concernent des combinaisons présentant la plus grande différence de R 0 *. Les femelles qui hyperdispersent leurs œufs, choisissent leurs hôtes et évitent les pertes par compétition en empêchant que les œufs ne donnent plus de descendants que ne le ferait une ponte au hasard. Les particularités de la ponte sont variables et héritables. Les lignées se sélectionnent bien, en fonction de la dispersion de leurs œufs sur les graines, de la discrimination des plantes hôtes, et de la modulation de leur taux de ponte. La sélection naturelle maintient ces particularités du comportement d'une façon sédentaire.