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Essential fatty acid status of laboratory‐reared mosquitos improved by supplementing crude larval foods with fish oils
Author(s) -
Dadd R. H.,
Asman S. M.,
Kleinjan J. E.
Publication year - 1989
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1989.tb01261.x
Subject(s) - biology , polyunsaturated fatty acid , fish oil , larva , eicosapentaenoic acid , fatty acid , toxicology , zoology , food science , ecology , fish <actinopterygii> , fishery , biochemistry
Laboratory mosquitos are commonly maintained using larval media based on crude food materials such as powdered animal chows, dried yeast, liver powder, etc. Males of Culex tarsalis so reared for use in studies of sterile male control methods proved unsuccessful in competition for mates against wild males in the field, even if tested after one generation of laboratory rearing. Such laboratory‐reared adults had much lower levels of an essential fatty acid, eicosapentaenoic acid (EPA) than wild C. tarsalis adults from the sterilc‐male‐control experimental sites. Hypothesizing that suboptimal essential fatty acid status might reduce adult vigor, we attempted to raise levels of EPA in tissues of laboratory‐reared C. tarsalis by supplementing the larval food mixture with fish oils, which are rich sources of EPA and related n3 polyunsaturated fatty acids. Supplementation with codliver oil doubled tissue phospholipid EPA levels compared with unsupplemented controls, and a proprietary fish oil, Walgreen EPA 500, trebled the level, as high as for wild adults. Oil‐supplemented diets improved growth, as judged by bigger pupae and increased female adult longevity, and flight mill studies provided some evidence that improved EPA status improved flight. Although the phenotypic contribution to mating inferiority of laboratory‐reared mosquitos remains unclear, this work illustrates how an apparently satisfactory stock rearing regimen may he cryptically suboptimal with respect to an essential nutrient. Résumé Importance des acides gras fondamentaux dans le régime larvaire classique enrichi en huiles de poisson chez Culex tarsalis élevé au laboratoire Les souches de laboratoire de moustiques sont généralement conservées en utilisant un régime larvaire brut tel que pâtée pour animaux domestiques, levure desséchée, poudre de foie, etc. Les mâles de C. tarsalis élevés de la sorte se sont révélés défavorisés dans la compétition sexuelle avec des mâles sauvages dans la nature, lors d'expériences sur l'utilisation de mâles stériles dans la lutte contre les moustiques, même si la compétition a eu lieu après un seul cycle larvaire en élevage au laboratoire. Les adultes provenant de ces élevages avaient une teneur en acide eicosapentaenoique (EPA), – acide gras essentiel‐, beaucoup plus faible que les adultes provenant de la nature. En envisageant qu'une teneur suboptimale en acides gras essentiels pouvait diminuer la vigueur des adultes, nous avons tenté d'augmenter la teneur en EPA des tissus de C. tarsalis élevés au laboratoire en complétant le régime avec des huiles de poisson qui sont riches en EPA et en acides gras polyinsaturés n3 apparentés. L'addition d'huile de foie de morue double la teneur des tissus en phospholipides EPA par rapport aux témoins, et la spécialité Walgreen EPA 500, triple la teneur en EPA, la mettant au niveau des adultes de la nature. Les régimes complétés en huile ont amélioré la croissance (pupes plus grosses et longévité des femelles accrue), et quelques études en moulin à vol ont montré que l'amélioration de la teneur en EPA modifiait les caractéristiques du vol. Bien que ce travail n'ait pas permis de clarifier la part phénotypique de l'infériorité des mâles des moustiques élevés au laboratoire, son intérêt général a été de montrer comment un régime apparemment satisfaisant peut être en réalité suboptimal en ce qui concerne un aliment essentiel.