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Monoclonal antibodies obtained through insect brain homogenates: Tools for cell‐specific neuroanatomical studies in the Colorado potato beetle
Author(s) -
Schooneveld H.,
Smid H. M.
Publication year - 1989
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1989.tb01240.x
Subject(s) - colorado potato beetle , monoclonal antibody , leptinotarsa , biology , immunogen , polyclonal antibodies , microbiology and biotechnology , antigen , antibody , immunology , larva , botany
Abstract Immunization of mice with crude or purified homogenates of brain and endocrine organs of the Colorado potato beetle, Leptinotarsa decemlineata (Say), generated antibodies against specific antigens in the insect tissue. Hybridomas were prepared and screened immunocytochemically for the production of monoclonal antibodies (MAB) that recognized specific cells and that were useful for neuroanatomical studies. A relatively high proportion of MABs recognized one or more cells or tissues in neuronal, neuroendocrine or nonneural compartments of the brain or in fatbody or haemocytes, using standard immunocytochemical procedures. We could make a clear differentiation in subsets of neurons (both ‘normal’ and peptidergic) and neuron‐specific neuroglial cells. A full account of the obtained responses is given. The preparation of the immunogen and the immunization protocol affects the selection of MABs produced. It is argued that not all possibilities have been exploited and that continued experiments would probably increase the number of selective MABs. Résumé Anticorps monoclonaux obtenus à partir d'homogénats de cerveaux d'insectes: outils pour des études neuroanatomiques de la spécificité cellulaire chez Leptinotarsa decemlineata L'utilisation de techniques immunocytochimiques lors d'études neuro‐anatomiques est encore dans l'enfance par suite de l'absence de données sur la chimie de structures spécifiques et, par conséquent, de l'absence d'anticorps spécifiques d'antigènes et de tissus. Nous apportons la preuve que de nombreuses substances réelles d'homogénats bruts de cerveaux sont de bons antigènes et que les souris peuvent être induites à produire des anticorps contre ceux‐ci. Nous avons produit et testé de nombreux anticorps monoclonaux qui reconnaissent ces antigènes sur des lames de microscope, en utilisant des techniques immunocytochimiques courantes ou plus élaborées. Les immunogènes ont été préparés de différentes façons pour examiner si le taux de mélange de tissus du cerveau et/ou des ganglions associés et de glandes endocrines, et si les procédés ultérieurs de purification et d'immunisation, influeraient sur la spécificité des anticorps. L'intégralité de l'ensemble cerveau‐glandes endocrines a été le plus immunogénique quand l'homogénat a subi le minimum de manipulations. Une grande diversité d'anticorps a été obtenue après des injections répétées chez la souris. Ces anticorps reconnaissent les épitopes dans toutes les catégories de tissus considérés, c'est‐à‐dire, les tissus spécifiquement nerveux, neuro‐endocrines, et non nerveux. La purification progressive et le cross‐linking des constituants de l'homogénat réduisent la variabilité des anticorps. Tout en l'espérant, on ne s'attendait pas à ce que les substances jusqu'alors dans des centres peptidergiques indéfinis fussent parmi les structures les plus souvent identifiées. Les chances de produire de tels anticorps spécifiques de peptides ont augmenté quand les tissus endocrines ont servi d'immunogènes. Nous avons résumé les types de tissus et de cellules mis en évidence par cette sélection d'anticorps monoclonaux. Nous soulignons que l'expérimentateur peut difficilement influencer les préférences du système immunologique de la souris, mais les anticorps produits jusqu'ici sont valables pour les études neuroanatomiques et pour la récolte d'antigènes intéressants à partir de procédés biochimiques de séparation. Il reste à explorer la spécificité sensu stricto des anticorps.