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Photoperiod, temperature and ecdysteroid influences on physiological interactions between diapausing Ostrinia nubilalis larvae and the tachinid parasitoid Pseudoperichaeta nigrolineata
Author(s) -
Ramadhane A.,
Grenier S.,
Plantevin G.
Publication year - 1988
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1988.tb01174.x
Subject(s) - biology , parasitoid , tachinidae , pyralidae , ostrinia , diapause , lepidoptera genitalia , instar , braconidae , lymantria dispar , botany , larva , zoology
The developmental relationships between Ostrinia nubilalis Hübner (Lepidoptera, Pyralidae) and the tachinid parasitoid Pseudoperichaeta nigrolineata Walker (Diptera, Tachinidae) are described under abiotic conditions which induce development of the host with diapause. Diapause termination was accomplished by modifications of abiotic conditions and/or by ecdysterone injection. Pupation time was correlated with the age at chilling and with the chilling period. Ecdysterone injection in non‐parasitized larvae, 25 days after the 4/5 moult, gave a high percentage of diapause termination only under a long day photoperiod and strongly reduced the pupation time. In diapausing larvae parasitized at the beginning of the fifth instar, P. nigrolineata larva develops in the same way as in non‐diapausing ones during the first instar, but stops growth in the second, near a weight of 1 mg. When diapause was broken by modifications of abiotic conditions, the parasitoid larva resumes its growth only at host diapause termination (pupariae are obtained 25–30 days after the modifications). The close synchronization between parasitoid and host development is broken by injection of low dose of ecdysterone. Higher doses induce at once parasitoid growth (pupariae are obtained 6–10 days thereafter) and also host apolysis. The parasitoid larvae increase the host sensitivity to exogenous ecdysteroids. Résumé Rôles de la température, de la photopériode et des ecdystéroïdes dans les interactions physiologiques entre les chenilles d' Ostrinia nubilalis (Lep. Pyralidae) diapausantes et le parasitoïde Pseudoperichaeta nigrolineata (Dipt. Tachinidae). Les interrelations entre O. nubilalis et le tachinidae P. nigrolineata ont été étudiées dans des conditions abiotiques telles que l'hôte présente un développement avec diapause. La rupture de la diapause a été obtenue par modifications des conditions abiotiques et/ou injection d'ecdystérone. Si le passage au froid a lieu 25 jours après la mue 4/5 et s'il dure 10 semaines, plus de 90% des larves non parasitées lèvent leur diapause. Le temps nécessaire pour obtenir la chrysalidation est corrélé avec l'âge à la mise au froid et surtout avec la durée du froid. Les injections d'ecdystérone, 25 jours après la mue 4/5, chez les larves non parasitées et n'ayant pas séjourné au froid, provoquent la levée de diapause dans un fort pourcentage de cas, mais seulement si les larves ont été transférées en photopériode longue; le temps de chrysalidation est fortement réduit chez les larves injectées par rapport aux témoins placés sous la même photopériode. Chez les larves d' O. nubilalis parasitées au début du 5 ème stade larvaire, les larves de P. nigrolineata se développent de la même façon que chez les non diapausantes jusqu'au début du 2 ème stade, puis la croissance s'arrête aux environs de 1 mg. Par modification des conditions abiotiques, la larve du parasitoïde ne reprend sa croissance qu'à la levée de diapause de l'hôte et continue ensuite son développement jusqu'à la pupaison qui intervient 25–30 jours après les modifications. Cette synchronisation étroite des développements du parasitoïde et de l'hôte peut être rompue par l'injection d'ecdystérone dans l'hôte; en effet, une faible dose induit la reprise de la croissance du parasitoïde, sans provoquer l'apolyse de l'hôte. Des doses plus élevées provoquent à la fois la reprise immédiate du développement de P. nigrolineata (la formation des pupes intervient alors 6–10 jours après) et l'apolyse de l'hôte. Le parasitoïde augmente la sensibilité de l'hôte: avec la même dose, le pourcentage d'apolyse est plus élevé chez les hôtes parasités que chez les non parasités.