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Hybridization and sex‐pheromone responses among members of the Yponomeuta padellus ‐complex
Author(s) -
Hendrikse Ans
Publication year - 1988
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1988.tb01166.x
Subject(s) - biology , dominance (genetics) , pheromone , sex pheromone , interspecific competition , hybrid , mating , interspecific hybridization , zoology , larva , botany , genetics , gene
Abstract Interspecific crosses were made among four closely related members of the Yponomeuta padellus ‐complex. The results show the potential for gene exchange in the absence of pre‐mating barriers. However, mating success was generally lower in the interspecific crosses than in the control crosses. No progeny were obtained from crosses between Y. malinellus Zeller × Y. rorellus (Hübner), Y. padellus (L.) × Y. rorellus and Y. rorellus × Y. malinellus , whereas larvae from Y. malinellus × Y. cagnagellus (Hübner), Y. padellus × Y. cagnagellus and Y. padellus × Y. malinellus did not reach the adult stage. Hybrids of three successful crosses with Y. cagnagellus as maternal species were examined for viability, circadian rhythm of sexual activity, sex‐pheromone responses and female host‐plant preferences. Developmental problems were found for the crosses cagnagellus × malinellus and cagnagellus × rorellus. Pupal weights and developmental time indicated dominance of Y. cagnagellus , while morphological characters were intermediate to the parents. The age of first calling indicates incomplete dominance of Y. malinellus and Y. padellus , while female moths showed a slight preference for the maternal host plant for calling activities. Hybrid males showed high responsiveness to the corresponding hybrid females. Responses to the parental species indicate that the inheritance of the pheromone‐response specificity is governed by a dominance of Y. cagnagellus over Y. malinellus and co‐dominance between Y. cagnagellus and Y. padellus.Résumé Hybridation et réponse aux phéromones sexuelles á l'intérieur du complexe Yponomeuta padellus 1. Des individus d'espèces très proches à l'intérieur du complexe Yponomeuta padellus ont été croisés; les hybrides ont été croisés entre eux et leurs fécondité et viabilité examinées. 2. Le taux d'accouplements a été généralement plus faible que celui des témoins. Les croisements Y. malinellus × Y. rorellus, Y. padellus × Y. rorellus , et Y. rorellus × Y. malinellus n'ont donné aucune descendance, tandis que les chenilles de Y. malinellus × Y. cagnagellus, Y. padellus × Y. cagnagellus et Y. padellus × Y. malinellus sont mortes avant le stade imaginai. Bien que des descendants féconds des deux sexes pouvaient être obtenus à partir de la plupart des croisements, leurs effectifs étaient faibles. Seuls les croisements où intervenaient des femelles de Y. cagnagellus , ont fourni assez de filles pour permettre des expériences avec des phéromones. 3. La viabilité, le rythme circadien de l'activité sexuelle, les réponses aux phéromones et le choix de la plante pour la ponte ont été examinés chez les hybrides des 3 croisements réussis avec Y. cagnagellus comme mère. 4. Le poids des chrysalides et la durée du développement de cette progéniture a montré une dominance de Y. cagnagellus , tandis que les caractères morphologiques étaient intermédiaires. Des indices d'un développement difficile ont été une modification du rythme d'éclosions et un biais dans la fréquence des sexes. On a aussi, observé une certaine stérilité, c'est‐à‐dire que 10% environ des F 1 cagnagellus × malinellus étaient intersexués, et que la plupart des femelles F 1 cagnagellus × rorellus n'ont pas présenté de comportement d'appel. Les femelles ont manifesté une légère préférence pour appeler à partir de la plante hôte maternelle. L'âge du premier appel a révélé une dominance partielle de Y. malinellus et de Y. padellus. 5. Les mâles hybrides ont répondu fortement aux phéromones des femelles hybrides correspondantes. Les réponses des hybrides mâles F 1 et F 2 aux phéromones parentales ont montré que la réponse était orientée spécifiquement par la dominance de Y. cagnagellus sur Y. malinellus et une codominance de Y. cagnagellus et Y. padellus. 6. Ces résultats ont indiqué les possibilités d'échanges géniques en l'absence de barrière avant la copulation. Ainsi, l'isolement reproductif des 4 espèces est maintenu par la spécificité des phéromones sexuelles femelles et renforcé par les signaux du comportement de pariade.

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