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Natural diets and self‐selection: Heliothis zea larvae and maize
Author(s) -
Cohen R. W.,
Waldbauer G. P.,
Friedman S.
Publication year - 1988
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1988.tb01107.x
Subject(s) - biology , heliothis zea , endosperm , germ , larva , instar , lepidoptera genitalia , noctuidae , botany , predation , agronomy , horticulture , ecology , microbiology and biotechnology
Although the first two instars tend to eat the silks, last instar larvae of the corn earworm, Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae), prefer to feed on the kernels rather than on the other components of the maize ear. They feed preferentially on the germ of the kernel, but when offered whole kernels also eat some of the endosperm. Larvae that eat cut portions of the kernels that include all of the germ and some endosperm utilize their food for growth more efficiently than do larvae that eat portions of the kernel that include only endosperm. Adults that ate germ portions or endosperm portions of the kernel as larvae do not differ significantly in longevity, number of days on which they oviposit, number of eggs laid per day or the percentage of the eggs that hatched. We suggest that the larvae use self‐selection to increase their intake of germ, thus increasing utilization efficiency and decreasing the amount of food that they must eat. When they feed on plants (other than maize) with small fruits, this probably increases their ability to compete for food when it is scarce and minimizes exposure to predation by decreasing the number of foraging trips and the distance that they must travel in search of food. Résumé Régimes naturels et auto‐sélection: les chenilles d 'Heliothis zea et le mais Bien que les deux premiers stades larvaires d' H. zea (Lepid.: Noctuidae) tendent à consommer les soies, les trois derniers stades préfèrent les grains aux autres parties de l'épi de maïs. La chenille du dernier stade consomme de préférence le germe du grain, mais quand on lui offre l'ensemble du grain, elle consomme aussi une partie de l'albumen. Les chenilles qui coupent des morceaux du grain comprenant la totalité du germe et une fraction d'albumen ont une alimentation permettant une croissance plus efficace que les chenilles qui consomment des portions de grain ne contenant que de l'albumen. Ainsi, les chenilles qui mangent des fractions de germe ont besoin de consommer moins, pour atteindre le même poids que les chenilles qui consomment des morceaux d'albumen. Les longévités, les nombres de jours de ponte, les fécondités quotidiennes et les fertilités des oeufs sont les mêmes pour les papillons provenant des chenilles ayant consomme des morceaux de germe ou des morceaux d'albumien. L'albumen seul est un aliment suboptimal, et H. zea pourrait théoriquement améliorer ultérieurement son régime en mangeant plus de germes. Nous estimons que ceci ne serait pas rentable puisque la durée des stades devrait être prolongée et que la manutention et les rejets d'albumen devraient être accrus. H. zea se serait adapté à une solution de compromis pour l'optimalisation du régime alimentaire. Il réduit le temps de récolte et perd en efficacité en consommant de l'albumin sub‐optimal; mais il regagne autant que possible en efficacité en mangenat le germe de pratiquement tous les grains attaqués. Cette augmentation de l'efficacité diminue la quantité d'aliments qui doit être ingéré, et fournit un potentiel adaptatif quand les chenilles consomment des plantes (autres que le maïs) avec des petits fruits. L'exposition à la prédation est réduite, puisque la distance parcourue pour la recherche des fruits est diminuée.