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Changes of electric patterns related to feeding in a mesophyll feeding leafhopper
Author(s) -
MarionPoll F.,
Giustina W. Della,
Mauchamp B.
Publication year - 1987
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1987.tb03594.x
Subject(s) - biology , leafhopper , homoptera , botany , pest analysis , hemiptera
Zyginidia scutellaris H.‐S. (Cicadellidae, Typhlocybinae) is a leafhopper feeding on corn leaves. As most Typhlocybinae, it feeds from parenchymal cells, producing typical white spots on infested leaves. Z. scutellaris feeding activities exhibit different waveforms that are tentatively associated with penetration, salivation and active pumping. During ingestion, patterns are composed of a succession of spikes, probably reflecting alimentary and/or salivary pump activity. Labium twisting movements are correlated with specific transition patterns. Alimentation sequences can last some hours. This suggests that feeding occurs also from fluids flowing into the damaged plant tissue area. As mesophyll‐feeding seems to be simpler than sap‐feeding, this model may help to further elucidate waveforms recorded with this method on other insects. Résumé Activités électriques liées a l'alimentation dans le mésophylle des feuilles chez un auchenorrhynche , Zyginidia scutellaris Zyginidia scutellaris (Homoptera, Cicadellidae, Typhlocybinae) s'alimente principalement sur les graminées, en particulier le maïs. Comme beaucoup de Typhlocybinae, il s'alimente dans le mésophylle des feuilles en vidant le contenu des cellules de l'épiderme, provoquant des stries blanches typiques. L'observation des enregistrements permet de différencier une phase initiale de pénétration caractérisée par une succession de pics de grande amplitude, et des séquences successives de pics de moindre amplitude probablement liés à Palimentation. Ces tracés permettent également de distinguer des piqǔres d'essai (quelques minutes) et des piqǔres d'alimentation de longue durée (jusqu'à cinq heures). L'observation simultanée des mouvements des pièces buccales externes comme le labium montre que les tracés peuvent ětre corrélés aux mouvements des pièces buccales et probablement à l'activité des pompes alimentaires et salivaires. La durée des séquences d'alimentation suggère que l'alimentation consiste non seulement à vider les cellules du mésophylle, mais aussi à aspirer les liquides envahissant la zone de parenchyme détruite. L'origine des signaux enregistrés par cette technique est discutée.