Premium
Association of a fungal endophyte in perennial ryegrass with antibiosis to larvae of the southern armyworm, Spodoptera eridania
Author(s) -
Ahmad S.,
Govindarajan S.,
JohnsonCicalese J. M.,
Funk C. R.
Publication year - 1987
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1987.tb02224.x
Subject(s) - biology , noctuidae , endophyte , lolium perenne , acremonium , antibiosis , botany , lepidoptera genitalia , perennial plant , festuca arundinacea , poaceae , bacteria , genetics
Larvae of the Southern armyworm Spodoptera eridania Cramer (Lepidoptera: Noctuidae), feeding on perennial ryegrasses ( Lolium perenne L.) infected with an endophytic fungus ( Acremonium loliae Latch, Christensen and Samuels), had a much lower survival rate (7–13%) than larvae feeding on endophyte‐free ryegrasses (82–90%). Death of the larvae on endophyte‐infected entries occurred rapidly between 144 h and 168 h of feeding. This corresponded with armyworms feeding on the base of the plant, where endophyte concentration is highest. Twenty‐four hours after the start of the bioassay the larval mass and rate of larval development were significantly higher on endophytic entries. From 48–144 h no differences were seen, but after 144 h the mass of larvae on endophyte‐infected grasses sharply declined. Observations from this bioassay further substantiate the association between A. loliae ‐infected ryegrass and antibiosis to several lepidopterous and coleopterous insect pests. RÉSUMÉ Implication d'un champignon endophyte dans la résistance du ray‐grass vivace a Spodoptera eridania Cramer Le ray‐grass vivace ( Lolium perenne ), contaminé par le champignon endophyte Acremonium loliae Latch, Christensen & Samuels, a présenté une augmentation de la resistance à de nombreux coléoptères et lépidoptères nuisibles. Cette note examine les réactions de Spodoptera eridania Cramer (Lépido., Noctuidae) alimenté sur trois lignées de ray‐grass contaminées par le champignon et trois lignées ‘saines’. Après 168 h d'alimentation sur ray‐grass contaminé, les chenilles presentent une très forte mortalité; la survie n'est que de 7 à 13% contre 82 à 90% pour le ray‐grass sain. Le décès brutal des chenilles correspond à leur alimentation sur la base de la plante ou la concentration du champignon est la plus forte. Les chenilles consomment constamment, broutant plus des 2/3 du feuillage du ray‐grass; les broutements des six séries ne différaient pas significativement. Au bout de 24 h, la nombre de chenilles passées du 3ème au 4ème stade, et l'augmentation de poids sont plus élevés pour les séries sur plante contaminée, ce qui suggère un avantage initial pour les chenilles en présence de champignon endophyte, l'analyse en poids sec a montré que l'augmentation de poids initial est réel. Entre 48 et 144 h, cependant, le nombre de 4ème stade et le poids des chenilles sont les mêmes dans les deux séries. Après 144 h, le poids des chenilles sur ray‐grass contaminé diminue significativement; aucune n'était parvenue au 5ème stade, contre 11% sur ray‐grass ‘sain’. Nous n'avons pas observé de signes apparents de neurotoxicité. Au lieu de cela, il ya a eu interaction avec un processus physiologique fondamental, ce qui a provoqué une forte perte de poids larvaire et la mort, indiquant l'intervention d'inhibiteurs métaboliques.