A spruce budworm mating bias in two‐component pheromone environments

The occurrence of mating by moths of the female spruce budworm, Choristoneura fumiferana (Clem.), was independent of body size except when high titers of the ♀ primary sex pheromome components (95:5 E/Z 11‐tetradecenal) were present. Adult size was indexed by forewing length which was significantly correlated with fresh pupal weight (and was previously known to be correlated with adult body weight and potential female fecundity). In clean air, mean winglengths of mated and unmated females were not significantly different. The presence of increasing pheromone dosages caused a reduced incidence of mating but mating was never eliminated (Ponder et al. , 1986). Here, we report that coincident with this mating reduction was a significant trend for an increase in the mean winglengths of the mated female category. In a second experiment ♂♂ and ♀♀ were examined simultaneously and we verified that a large‐female mating advantage occurred in the pheromone treatments but not in the controls. No size‐related ♂ mating advantage was found in the treatments or the controls. Moths recovered from a field trial in large cages lasting 3 days also showed that a mating bias of the large ♀♀ only occurred in the treatment cage. Résumé Biais introduit dans les accouplements de Choristoneura fumiferana en présence de phéromone sexuelle femelle à deux composantes Les accouplements de C. fumiferana ne dépendent pas de la taille de l'insecte, sauf quand il y a une forte concentration en 95:5 E/Z 11‐tétradécénal, composés de la phéromone sexuelle primaire femelle. La taille de l'adulte est exprimée par la longueur de l'aile antérieure, significativement liée au poids frais des chrysalides (connu comme corrélé avec le poids du corps des adultes et avec la fécondité des femelles). En plain air, il n'y a pas de différences significatives entre la longueur moyenne de l'aile antérieure des femelles vierges ou inséminées. L'augmentation de la teneur en phéromone réduit la fréquence des accouplements sans jamais les éliminer (Ponder & all, 1986). Nous avons observé parallèlement à cette réduction des accouplements une tendance significative à lélongation de la longueur des ailes antérieures des femelles ayant copulé. Dans und seconde expérience, où mâles et femelles ont été examinés simultanément, nous avons eu confirmation d'un avantage sexual pour les plus grosses femelles en présence de phéromones, mais non dans les lots témoins. Chez les mâles, il n'y a eu aucun avantage sexual lié à la taille. Dans les expériences de 3 jours en grandes à l'extérieur, nous avond observé un avantage sexual pour les plus grosses femelles dans les cages traitées aux phéromones.