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Copulation as a determinant of non‐diapause development in female Lygaeus equestris
Author(s) -
SillénTullberg Birgitta
Publication year - 1984
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1984.tb03437.x
Subject(s) - diapause , biology , heteroptera , mating , lygaeidae , photoperiodism , zoology , ecology , botany , larva
Photoperiod, temperature, food and population density are all factors commonly used as cues for diapause regulation in insects. This study shows that also copulation can be of importance in the regulation of adult female reproductive diapause. In Lygaeus equestris L. the frequency of ovipositing, i.e. non‐diapausing, females reared under short day conditions (18L:6D, and 30°C), was significantly higher when they had been isolated with mating than with non‐mating (= diapausing) males. Females reared under long day conditions (22L:2D, and 30°C) showed a small but non‐significant effect of copulation, and they generally laid eggs whether they were mated or not. The results indicate that, under the conditions in these experiments, three types of females can be distinguished: females (1) diapausing independently of copulation, (2) non‐diapausing independently of copulation, and (3) non‐diapausing provided copulation has taken place. The proportion of females for which copulation is a determinant of direct development, was estimated at 0.26 under short day conditions, and at 0.08 under long day conditions, respectively. RÉSUMÉ La copulation comme inducteur du développement sans diapause des femelles de Lygaeus equestris ( Heteroptera, Lygaeidae ) La photopériode, la température et la nourriture sont des facteurs habituellement utilisés comme stimuli induisant la diapause chez des insectes. Cette étude montre que la copulation peut aussi ětre importante dans la régulation de la diapause reproductive des femelles. Chez. L. equestris L., la fréquence des femelles pondeuses, c'est‐à‐dire non di‐apausantes, élevées en jours courts (18L/6D et 30°C), a été significativement plus élevée après isolement avec des mäles actifs au lieu de mäles diapausants. Des femelles, élevées en jours longs (22L/2D et 30°C), ont présenté un léger, mais non significatif, effet de la copulation; elles ont généralement pondu, qu'elles se soient accouplées ou non. Les résultats révèlent trois catégories de femelles: (1) des femelles avec diapause, qu'il y ait ou non copulation, (2) des femelles sans diapause, qu'il y ait ou non copulation, (3) des femelles sans diapause, à condition qu'il y ait copulation. En jours courts, les fréquences des trois catégories ont été respectivement à 0,46; 0,28 et 0,26. En jours longs, respectivement à 0; 0,92 et 0,08. Il est possible que les femelles proches de leur seuil d'induction de la diapause – en fonction de la photopériode et de la température – sont les plus aptes à utiliser la copulation comme stimulus additionnel pour induire un développement direct. Cette hypothèse s'appuie sur les proportions de femelles affectées par la copulation en jours longs et courts.