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Specificity of acoustic signals and mate choice in the brown planthopper Nilaparvata lugens
Author(s) -
Claridge M. F.,
Hollander J.,
Morgan J. C.
Publication year - 1984
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1984.tb03385.x
Subject(s) - brown planthopper , biology , mating , population , humanities , zoology , demography , genetics , art , gene , sociology
Mate choice experiments were made between populations of N. lugens from the Philippines, Solomon Is. and northern Australia. Significant barriers to mating were found between the Australian insects and the other two populations. The acoustic signals of successful males in hybridisation experiments were recorded and their pulse repetition frequencies (PRFs) were compared with the mean PRF for a random sample from their own population. In crosses between insects from Australia and the Philippines or Solomon Is. successful males were characterised by PRFs significantly different from their own populations and closer to those of the female populations in each cross than to their own. It is concluded that PRF of male calls is an important species recognition signal in N. lugens . RÉSUMÉ Spécificité des signaux acoustiques et sélection sexuelle chez Nilaparvata lugens ( Stål ) La communication sexuelle de N. lugens s'effectue par signaux acoustiques transmis par le substrat. Quelques populations géographiquement définissables diffèrent par la fréquence des répétitions des impulsions (PRF) produits par les appels des mǎles. Des populations des Philippines, des Iles Salomon et de l'Australie du Nord ont été étudiées. Des expériences de sélection sexuelle ont montré que des obstacles au transfert de spermatozoïdes apparaissaient dans les croisements qui impliquent un parent originaire de la population australienne. Des expériences d'hybridation' ont été répétées entre individus males et females de chacune des 3 populations étudiées. Le taux de succès étrait faible quand l'un des parents était originaire d'Australie. Le PRF des maies de chaque croisement réussi a été déterminé et comparé au PRF moyen d'un échantillon constitué au hasard de males provenant de la měme population. Pour les croisements impliquant un parent australien, le PRF des males victorieux différait de la moyenne et se rapprochait de celui des males de la population dont dérivait la female. On en a conclu que le PRF des appels males est important dans la reconnaissance spécifique de N. lugens , mais que chaque population montre un polymorphisme important pour ce caractère.