SELECTION AND UTILIZATION OF NATURAL SUBSTRATES AS BREEDING SITES BY WOODLAND DROSOPHILA SPP

Carbohydrate‐rich substrates present in woodlands were classified into a number of broad categories. Representatives of each category were presented as larval food and oviposition sites to 3 species of woodland Drosophila . Their suitability was assessed by measuring larval survivorship, development time and winglength (body size) and by counting the number of eggs laid on each. The “ovipositional niche” was generally a subset of the “development niche”, however, differences in niche breadth between Drosophila species were observed with D. obscura < D. phalerata < D. subobscura . RÉSUMÉ Étude de la sélection et de l'utilisation de substrats naturels comme lieu de développement pour des drosophiles sylvestres Les substrats riches en carbohydrates des bois autour de Leeds ont été répartis en quelques grandes catégories. Les représentants les plus abondants de chaque catégorie de ces régions boisées ont été recueillis et soumis à une décomposition par des microorganismes. Ils ont alors été testés pour connaǐtre leur valeur comme aliment larvaire et comme lieu de ponte pour 3 espèces de drosophiles sylvestres. Trois paramètres adaptatifs: survie, durée de développement et longueur des ailes (taille du corps), ont été choisis pour évaluer le développement larvaire, et le nombre d'oeufs pondus sur chaque substrat pour évaluer la valeur comme lieu de ponte. Un certain nombre de substrats, particulièrement les feuilles et le bois, n'ont été des sites favorables pour aucune des espèces de drosophiles. tandis que quelques espèces de champignons et des tiges herbacées ont pu ětre utilisées par les larves des 3 espèces. Les lieux de ponte préférés ont généralement été des sous‐ensembles des substrats utilisables par les larves. Des différences dans le nombre et la gamme de substrats utilisés par les larves et choisis par les pondeuses ont été observées entre les 3 espèces. D. subobscura présente la plus large niche (ponte et développement larvaire). Ceci correspond aux données de terrain pour cette espèce et suggère une stratégie généraliste opportuniste dans l'utilisation des lieux de développement. D. phalerata a présenté une spécialisation comportementale pour les champignons bien que sa niche larvaire soit légèrement plus large, ceci correspond encore totalement avec les données de terrain. D . obscura présente la niche la plus étroite (ponte et développement larvaire); cependant on peut considérer que le site de développement le plus normal de cette espèce n'était pas parmi les substrats utilisés dans ces expériences.