INHERITANCE OF RESISTANCE TO SULFUR IN THE SPIDER MITE PREDATOR METASEIULUS OCCIDENTALS

Metaseiulus (= Typhlodromus or Galendromus) occidentalis (Nesbitt), Acarina, Phytoseüdae, colonies collected from California vineyards are resistant to all formulations of sulfur tested. Colonies collected from apple, pear, or almond orchards are susceptible to sulfur. Resistant larvae survive to adulthood on treated leaves whereas susceptible larvae rarely survive to become protonymphs. In contrast, fecundity and longevity of resistant and susceptible adult females on sulfur‐treated leaves are not significantly different. Survival rates of reciprocal F 1 , F 2 , and backcross larvae fit a model in which sulfur resistance is determined by a major semidominant gene. Sons inherit their resistance genes from their mothers, supporting the parahaploidy model for M. occidentalis . An acquired resistance to sulfur has never before been demonstrated in a phytoseiid, or any other biological control agent. RÉSUMÉ Heridité de la résistance au soufre chez l'acarien prédateur , Metaseiulus occidentalis Des colonies de Metaseiulus occidentalis récoltées dans des vignobles de San Joaquin Valley (Californie) sont résistentes (R) à toutes les compositions de soufre utilisées tandis que les colonies récoltées dans des vergers d'amandiers, de poiriers ou de pommiers ainsi que sur mûres sauvages y sont sensibles (S). La résistance se manifeste chez les larves; les larves (R) donnent des adultes sur feuilles traitées tandis que les larves (S) y poursuivent rarement leur développement jusqu'au stade prénymphes. DL 50 est de 27 (12–56) grammes de soufre AI pour 100 litres d'eau pour la colonie de mûres sauvages de Berkeley (95 % CI). Le taux étiqueté est 480 grammes 80 WP/100 litres d'eau. La mortalité des larves de la colonie du vignoble Raven (R) plafonne à 22 %. soit à un quart du taux étiqueté; il n'y a aucune augmentation de la mortalité méme pour des doses correspondant à 32 fois le taux etiqueté. Ainsi, aucune valeur DL 50 ne peut être calculée pour les larves R. Les femelles adultes des colonies R et S ont une longevité et une productivité à peu près normales sur feuilles traitées au soufre. Les larves provenant de F1 de F2 ou de croisements en retour présentent des niveaux élevés de résistance. Dans ces conditions, la résistance de M. occidentalis au soufre correspond à un modèle pour lequel la résistance est provoquée par un gène majeur partiellement dominant. La proportion de descendance femelle survivant au soufre en F1, F2 et croisement retour est conforme au modèle génétique parahaploïde; les adultes mâles parahaploïdes sont supposés hériter leurs gènes R uniquement des mères. C'est la première fois qu'un prédateur phytoseïde, ou n'importe quel agent de lutte biologique, a pu présenter une résistance acquise au soufre.