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LONGEVITY AND FECUNDITY IN THE COLORADO POTATO BEETLE, LEPTINOTARSA DECEMLINEATA
Author(s) -
PEFEROEN M.,
HUYBRECHTS R.,
LOOF A.
Publication year - 1981
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1981.tb03075.x
Subject(s) - diapause , biology , leptinotarsa , colorado potato beetle , fecundity , longevity , zoology , reproduction , larva , pest analysis , botany , horticulture , ecology , population , demography , genetics , sociology
Longevity, egg production and sensitivity towards induction of diapause of two laboratory cultures of Leptmotarsa decemlineata Say, the Colorado potato beetle, were compared. One culture was kept ab ovo under long‐day conditions (LD: 16 hr pholophase; 25° = LD culture); the other was raised ab ovo in short‐day conditions (SD: 10 hr photophase; 25°), kept in diapause during 9 months at 25° in dry sand and after termination of diapause brought to LD (= DP — LD culture). During 97 days, there were no significant differences in the longevities of the cultures (50% mortality: day 52 in DP — LD; day 58 in LD). The survival curve of each was almost linear, which is rather unusual in animals. If the regression line, representing each survival curve was linearly extrapolated beyond day 97 (end of experiment), a theoretical maximal life span of 121 days was found for the LD culture, and of 110 days for the DP ‐ LD culture. Beetles did not enter a second diapause as easily as the first. The haemolymph protein pattern of old animals that had ceased reproduction was almost similar to that of young reproducing animals. In both cultures, the last egg was laid at day 86. Mated females produced 30–60 eggs per day as compared with virgin females which produced less than ten per day. Application of JH 1, 20‐ hydroxyecdysone, prostaglandin E 2 , haemolymph or brain extracts of females did not increase egg production in virgins. RÉSUMÉ LONGÉVITÉ ET FÉCONDITÉ CHEZ LE DORYPHORE , LBPTINOTARSA DECEMLiNEATA La longévité, la fécondité et la sensibilité à l'induction de la diapause ont été comparées chez deux souches de laboratoire du doryphore, Leptinotarsa decemlineata . Une souche a été conservée ab avo en jours longs (LD. 16 h de photophase; 25° = LD culture). L'autre souche a été élevée ab ovo en jours courts (SD: 10 h de photophase; 25°); elle est restée en diapause pendant 9 mois à 25° dans du sable sec et a été placée en LD après la fin de diapause (= DP — LD culture). Jusqu'au 97ième jour de l'expérience, il n'y avait pas de différence significative entre les longévités des deux souches. Les courbes de survie des deux souches étaient presque rectilignes, ce qui est plutôt rare chez des animaux. En extrapolant linéairement après le 97ième jour (fin de l'expérience) les lignes de régression linéaire correspondant aux deux courbes, une durée de vie maximale théorique de 121 jours a pu être déduite dans la souche LD et de 110 jours pour la souche DP — LD. Aucune différence significative n'a été observée entre les fécondités des deux souches. Le dernier œuf a été pondu le 86ième jour. Les doryphores qui avaient déjà été en diapause, n'y retournaient pas aussi aisément que ceux qui n'avaient jamais été en diapause avant leur vie reproductive. Le protéinogramme de l'hémolymphe des animaux âgés ne différait pas de celui des jeunes animaux reproducteurs. Tandis que les femelles accouplées ont pondu 30 à 60 œufs par jour, les femelles vierges n'en ont pas émis généralement plus de 10. L'application d'hormone juvénile 1, de 20‐hydroxyecdysone. de prostaglatine E 2 , d'hémolymphe ou d'extraits céphaliques de femelles n'a pas accru la production d'œufs.