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DISPERSAL OF THE OLIVE FLY, DACUS OLEAE , DURING THE SUMMER PERIOD ON CORFU
Author(s) -
FLETCHER B. S.,
KAPATOS E.
Publication year - 1981
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1981.tb03036.x
Subject(s) - dacus , biology , biological dispersal , horticulture , pest analysis , forestry , humanities , tephritidae , geography , art , demography , population , sociology
Rates of dispersal of adult Dacus oleae Gmel. were measured on Corfu during June and early July using grids of McPhail traps. When released into an area with no new season fruit crop the mean distance travelled by the flies was over 400 m during the first 7 days. When released at an earlier stage into an olive grove with 30% of trees bearing a fruit crop estimated dispersal rates were lower (approx. 180 m in 7 days). These results indicate that adults which emerge in late May and June in areas with no new season fruit crop, which is a common situation because of the biannual fruiting cycle of the olive tree, start to disperse immediately despite the hot dry conditions and immaturity of the fruit in other areas. The significance of these findings in relation to current control strategies is discussed. RÉSUMÉ DISPERSION ESTIVALE DE LA MOUCHE DE L'OLIVE DACUS OLEAE À CORFOU En 1977 et 1979, la dispersion des adultes de Dacus oleae a été étudiée en juin‐juillet sur deux sites de l'île de Corfou, afin de réunir des informations concernant leur comportement en été. Des adultes élevés au laboratoire, et marqués à l'émergence avec une poudre fluorescente, ont été libérés dans une oliveraie au centre d'un réseau de trappes McPhail contenant un attractif d'hydrolisat de protéines et disposées en forme de croix. Les mouches capturées étaient prélevées régulièrement et examinées au laboratoire sous lumière ultraviolette. L'analyse des captures de mouches marquées a permis de définir la distance moyenne parcourue après le lâcher en fonction du temps (Fletcher & Economopoulos, 1976). La distance moyenne parcourue par les mouches la première semaine était de plus de 400 m si le lâcher avait lieu dans une oliveraie dépourvue de fruits; elle était de quelque 180 m si le lâcher avait lieu plus tôt, dans une oliveraie dont 30% des arbres portaient des fruits. Il est ***donc plausible que les adultes émergeant en mai‐juin dans des oliveraies dépourvues de fruits — situation courante à Corfou en raison de la fructification en général cyclique et synchronisée tous les deux ans des oliviers — se déplacent aussitôt en dépit du climat sec et chaud et de l'absence de fruits mûrs alentour. Les résultats montrent qu'en été, les mouches quittent leur zone d'émergence si les olives mûrissantes font défaut pour se concentrer dans des oliveraies portant de nouveaux fruits, confirmant ainsi le bien‐fondé de la lutte actuellement pratiquée à Corfou.