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FOOD PLANT SPECIFICITY IN NEOTROPICAL RAIN‐FOREST ACRIDIDS
Author(s) -
ROWELL HUGH FRASER
Publication year - 1978
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1978.tb02829.x
Subject(s) - generalist and specialist species , rainforest , tropical rain forest , biology , forestry , ecology , species richness , geography , habitat
Food selection patterns of acridids in wet tropical forests are discussed in relation to the plant species diversity, and an expected feeding pattern as generalists is suggested. Findings in practice indicated that, on the contrary, the acridids of lowland and lower montane Costa Rican forest are in fact narrow specialists. It is presumed that the high diversity of secondary chemicals, paralleling that of the plant species, makes a generalist strategy impractical. The actual feeding strategy is discussed in relation to other aspects of the life history, and in particular, to problems of mate finding, dispersion, and associated adaptations thought to be related to food‐plant rarity. RÉSUMÉ SPÉCIFICITÉ DES PLANTES‐ALIMENTS CHEZ LES ACRIDIDÉS NÉOTROPICAUX Dans les forêts tropicales humides, presque toutes les espèces végétales ne sont représentées que par un petit nombre d'individus. Immédiatement après l'éclosion, les larves d'acrididés doivent trouver leur plante‐aliment et chez la plupart des espèces les adultes ne volent pas; leur mobilité est donc très limitée pendant toute leur vie. Cela amène à l'hypothèse que la stratégie alimentaire la plus avantageuse pour un acrididé des forêts devrait être généraliste de façon à maximiser la probabilité de trouver une plantealiment acceptable. Contrairement à cette hypothèse, les acrididés des forêts des plaines et des faibles altitudes à Costa Rica sont étroitement spécialisés et la plupart des espèces végétales n'ont pas de prédateur acrididé. Les familles de plantes choisies comme aliments sont relativement peu nombreuses, et il y a une convergence considérable sur certaines familles mème chez des genres d'acrididés sympatriques. On suppose que la grande diversité des substances chimiques secondaires, parallèle à celle des espèces végétales, rend impraticable une stratégie généraliste. Parmi les différents facteurs ayant pu déterminer le choix de la plante‐aliment au cours de l'évolution, il semble probable que les plus importants aient été les caractères visuels et chimiques distinctifs (pour aider à trouver la plante) et peut‐ètre la teneur nutritive. La combinaison de la rareté de la plante‐aliment et de la spécialisation alimentaire des insectes diminue beaucoup leurs chances de trouver soit leur nourriture soit un individu du sexe opposé si les adultes s'éloignent de la plante dont ils se sont nourris quand ils étaient des larves, ou de leur parenté, car ces insectes n'ont pas de méthode de communication intraspécifique de longue portée et s'en remettent à des rendez‐vous sur la plante‐aliment pour rencontrer des congénères. Le système de comportement qui en résulte produit des animaux aux couleurs vives ayant un comportement visuel bien développé, une tendance à se grouper et une coloration spécifique à l'àge de l'insecte. Il semble probable que les taux de dispersion soient faibles et que les espèces soient divisées en petites populations statiques et consanguines.

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