BIOTYPES OF THE PEA APHID, ACYRTHOSIPHON PISUM , IN RELATION TO HOST PLANTS AND CHEMICALLY DEFINED DIETS

The performance of virginoparae of green pea aphid clones collected from four regions of North America, and of green and pink forms from France, were determined on two host plants (broad bean and pea) and on chemically defined diets in plant growth chambers. Different rates of feeding, growth, reproduction and mortality suggest the presence of at least four different biotypes. The high mortality observed in three of the clones during the first 4 days following their transfer from broad bean to the diet was apparently due to failure to adapt to these new feeding conditions through a Parafilm membrane, and this was correlated with a lower rate of diet uptake during the first 24 h. These results demonstrate that the biological diversity reported frequently between populations of the complex A. pisum concerning their performance on various legume plants can be encountered on chemically defined diets under controlled laboratory conditions. These findings may have implications on programs making use of resistant varieties of crop plants as part of planned integrated control of aphids, and on research on the behaviour and nutrition of these insects on synthetic diets. RÉSUMÉ LES INTERACTIONS DE BIOTYPES DU PUCERON DU POIS , ACYRTHOSIPHON PISUM, ENVERS DEUX PLANTES‐HÔTES ET DES RÉGIMES NUTRITIFS CHIMIQUEMENT DÉFINIS Des virginopares du puceron du pois, Acyrthosiphon pisum (Harris), provenant de deux régions de l'Est du Canada, de deux Etats américains (Kansas et New Mexico), ainsi qu'une souche verte et une rose de France, ont été élevés sur deux plantes‐hôtes (la fève et le pois), et sur des régimes nutritifs chimiquement définis. Les disparités de croissance pondérale, de reproduction, de taux d'ingestion et de mortalité sur les végétaux et sur les régimes permettent de conclure que ces clones représentent au moins quatre biotypes différents. La mortalité précoce et élevée observée chez trois de ces clones à la suite de leur transfert de la fève au régime suggère une faible capacité d'adaptation à ces nouvelles conditions d'alimentation via une membrane de “Parafilm”. Ceci a été confirmé par la mesure du taux d'ingestion qui a été plus faible chez ces trois clones durant les premières 24 h. Ces résultats indiquent que les disparités biologiques souvent rapportées entre des populations du complexe A. pisum concernant leur performance sur diverses légumineuses peuvent s'observer également sur des régimes synthétiques en laboratoire. Ces disparités biologiques peuvent avoir des implications importantes sur les programmes de lutte intégrée qui font appel à des variétés de végétaux résistantes aux aphides, ainsi que sur les recherches sur le comportement et la nutrition de ces insectes sur régimes synthétiques.